Le Journal de Quebec

En touche

-

On s’occupe comme on peut

Ce n’est pas évident pour les joueurs de vivre dans la bulle et de ne pas trouver le temps long puisqu’ils ne peuvent pas aller bien loin.

« On joue aux cartes, au ping-pong, et certains joueurs ont amené leur Playstatio­n et ils jouent. C’est bon pour la chimie, on ne s’est pas vus pendant trois mois, on est contents de se voir, c’est un peu une ambiance de présaison », a indiqué Samuel Piette.

« On reste dans nos chambres. Quand on est à Montréal, on voit nos familles, on peut sortir. Là, on est un peu plus isolés. »

Difficile sur le mental

Dans le même ordre d’idées, l’entraîneur-chef de l’atlanta United, Frank de Boer, a insisté sur le fait qu’il se sent en sécurité dans la bulle de la MLS. Mais il se questionne sur l’effet que ce nouveau confinemen­t, loin de la famille, aura sur les joueurs. « Les joueurs peuvent se divertir, mais on reste dans la bulle, je ne sais pas quel genre d’impact ça aura sur les joueurs. »

Wanyama a trouvé ça dur

On peut dire que l’arrivée de Victor Wanyama avec l’impact a été pour le moins particuliè­re. Il a joué son premier match un mardi et deux jours plus tard, la ligue suspendait ses activités en raison de la pandémie de COVID-19.

« Ç’a été difficile, a-t-il admis. Je suis arrivé, j’ai joué un match et la pandémie est arrivée. Ç’a été une période très difficile pour moi parce que tout a déraillé au moment où j’arrivais. J’ai aussi pu voir l’aspect positif, je suis resté en sécurité ici. »

Retrouver le rythme

Ce n’est pas évident pour les joueurs de disputer un tournoi sur une Courte période Après une période de quatre mois sans Avoir joué de match Compétitif.

« C’est de l’inconnu Complèteme­nt de jouer dans un tournoi Avec une possibilit­é de sept matchs maximum, ÇA va extrêmemen­t vite », A reconnu Samuel Piette.

« Pour moi, Chaque Année, ÇA me prend deux ou trois matchs pour retrouver mon rythme. C’est possible qu’on Affronte une équipe qui est sous un mauvais jour et lors du match suivant, ÇA pourrait être nous qui serons sous un mauvais jour. »

Des heures difficiles

En raison de la Chaleur et de l’humidité de la

Floride, les joueurs doivent s’entraîner le matin ou le soir, les entraîneme­nts étant proscrits entre midi et 19 h. « M’entraîner À 8 heures le matin, je n’ai jamais fait ÇA depuis mon Arrivée Au Club. Et en plus, il fait déjà 30 °C, Alors Ce n’est pas facile », A Confié Samuel Piette.

Un ajustement

Puisqu’il est question de la Chaleur et de l’humidité, Thierry Henry Confirme que Ce sont des Conditions difficiles pour les joueurs.

Et le pire, C’est que Cette fois-ci, ils vont devoir s’y habituer Alors que pendant la saison régulière, ils peuvent rapidement passer À Autre Chose.

« Ce n’est pas facile d’être performant sous Cette Chaleur et Cette humidité. Habituelle­ment, on joue un match et ensuite on peut rebondir Ailleurs, mais Cette fois-ci, il va falloir qu’on se Batte. »

Newspapers in French

Newspapers from Canada