Bonne chance, coach !
J li Il raterat lle reste t de la série Clclauded Julien à l’hôpital
L’entraîneur-chef du CH a dû se rendre à l’hôpital après avoir éprouvé des douleurs à la poitrine. Kirk Muller assumera l’intérim derrière le banc du tricolore.
Ils sont adversaires derrière un banc, mais en raison de la particularité de leur emploi, les entraîneurs font partie d’une grande confrérie. Un monde bien petit où ils ont tous fini par se croiser un jour ou l’autre.
Voilà pourquoi Alain Vigneault, bien qu’impliqué dans une série de premier tour contre Claude Julien, s’est dit secoué d’apprendre que le pilote du Canadien avait dû être transporté à l’hôpital dans les heures suivant le match initial.
« J’ai appris la nouvelle, il y a une vingtaine de minutes. On [les entraîneurs des Flyers] est sous le choc. J’ai hâte que ce point de presse se termine pour aller lui parler et pour parler à Berge [Marc Bergevin] », a indiqué Vigneault, depuis l’hôtel X de Toronto.
« C’est un ami. Mes pensées sont avec lui. Au moins, j’ai su que son état de santé était bon », a-t-il ajouté.
Vigneault et Julien ont plusieurs points en commun. À différentes époques, ils ont tous les deux dirigé les Olympiques de Hull. De plus, ils ont fait leurs débuts derrière un banc de la LNH, avec le Canadien de Montréal, Julien y étant revenu en février 2017.
Toutefois, l’amitié des deux hommes date d’encore plus loin. À l’époque où ils rêvaient d’atteindre la LNH en tant que défenseurs, ils ont été coéquipiers chez les Golden Eagles de Salt Lake City, dans la défunte Ligue centrale de hockey.
« Claude et moi, nous sommes de vieux routiers. À Salt Lake, j’avais 20 ans et il en avait 21 ans. On a parcouru un bon bout de chemin ensemble », a indiqué Vigneault.
UN STRESS À GÉRER
Il fut une époque où les entraîneurs faisaient passer leur propre santé bien après les succès de leur équipe. Lunchs sur le coin d’une table à n’importe quelle heure, nuits de sommeil irrégulières et exercices physiques minimaux meublaient leur quotidien.
De nos jours, ces hommes de hockey font plus attention. Les préparateurs physiques mettent même sur pied des régimes nutritifs et des séances de mise en forme spécifique pour les entraîneurs. N’empêche que le stress est toujours présent. Et à la longue, ça ronge.
« Dans tous les domaines, il y a du stress. Et il n’y a aucun doute que le métier d’entraîneur en est un. C’est un métier qui a son niveau de difficulté. On apprend tous à le gérer », a indiqué Vigneault, 59 ans.
« Je ne sais pas exactement ce qui est arrivé à Claude, mais tout le monde du hockey espère qu’il va bien aller. Le connaissant, je suis rassuré parce que je sais que c’est un fonceur et un batailleur », a-t-il poursuivi.
MICHEL THERRIEN COMPATIT
On se rappellera que lorsque Bergevin lui a confié les rênes du Tricolore en février 2017, Julien remplaçait Michel Therrien, tout juste relevé de ses fonctions.
Évidemment, cette suite d’événements était bien loin dans l’esprit de Therrien, aujourd’hui adjoint de Vigneault, lorsque Le Journal a recueilli ses réactions.
« Le monde du hockey demeure une communauté serrée même si on est des adversaires. De tout coeur, je souhaite que Claude recouvre la santé le plus tôt possible et qu’il puisse retourner auprès de sa famille », a-t-il indiqué.
Claude Giroux, un autre ancien de l’organisation des Olympiques, a côtoyé Julien avec l’équipe canadienne lors de la Coupe du monde de 2016. Julien occupait alors le poste d’entraîneur adjoint à Mike Babcock.
« Ça avait cliqué rapidement entre nous. C’est un entraîneur qui a beaucoup de connaissances. C’est une bonne personne. Je suis certain que tout le monde aime jouer pour lui. J’espère qu’il sera correct », a mentionné le capitaine des Flyers.