Des réjouissances prématurées ?
Le compte à rebours en vue des prochaines élections américaines a débuté et les sondages se bousculent. La plupart annoncent la victoire du candidat démocrate Joe Biden, lequel aurait une avance de 8 à 14 points sur Donald Trump.
Nombreux sont ceux qui jubilent déjà à l’idée de voir le président sortant défait. Peut-être les résultats du scrutin leur donneront-ils raison. Ou peut-être essuieront-ils un autre revers aussi inattendu qu’humiliant.
FAUX
Rappelons qu’en 2016, les mêmes sondages prévoyaient une victoire écrasante de Hillary Clinton. Ils avaient alors tout faux. Et, selon toute probabilité, peut-être se trompent-ils encore.
Premièrement, l’essentiel dans un sondage, c’est sa méthodologie. Or, les sondeurs américains ont-ils réellement appris de leurs erreurs de 2016 et ont-ils efficacement corrigé la méthodologie qui les avait ridiculisés ?
Deuxièmement, aujourd’hui comme en 2016, les pro-trump sont violemment qualifiés de fous furieux, d’idiots, de racistes, etc. N’ont-ils donc pas tout intérêt à cacher leurs véritables intentions jusqu’au moment de cocher leur bulletin de vote ?
Troisièmement, Joe Biden est incapable de formuler des phrases intelligibles. Y a-t-il vraiment quelqu’un qui le croit apte à diriger les États-unis ?
Quatrièmement, le Parti démocrate flirte dangereusement avec l’extrême gauche. Mais ses partisans haïssent-ils réellement Trump au point d’entreprendre le virage socialiste promis par les vedettes démocrates ?
Finalement, notons que depuis 1960, tous les candidats à un second mandat ont remporté une victoire, à l’exception de Jimmy Carter et de George H. W. Bush.
PRÉMATURÉ
Certes, la pandémie, le chaos social et la crise économique pourraient coûter des votes à Trump. En revanche, Biden n’a même pas la carrure pour gérer un dépanneur. Comment pourrait-il donc redresser un pays meurtri ?
S’il fallait parier, il serait logique de miser sur la réélection de Trump. Et comme le président pugnace défie tous les pronostics, peut-être même obtiendra-t-il le vote de 350 grands électeurs. Vivement le 3 novembre !