Voici quelques-uns de nos nombreux reportages percutants sur RENIR
AOÛT 2017
On apprend que la Sûreté du Québec a dû se contraindre à engager un consultant privé à 200 $ de l’heure pour gérer la crise liée aux ratés de RENIR. « Quand la moitié des postes sont dépourvus de système de communication fiable, et qu’aucune solution rapide n’existe, on considère que c’est une situation de crise », a expliqué un porte-parole de la SQ pour justifier la situation. L’embauche de cet expert visait notamment à trouver des solutions concernant les impacts sur le terrain.
AOÛT 2018
Le Journal dévoilait que les signaux d’urgence du système RENIR étaient souvent bloqués par les murs bétonnés et de nouveaux types de matériaux de construction. Un homme avait failli mourir à Granby, en raison des ratés du système RENIR, alors que le signal de communication des ambulanciers qui intervenaient n’a jamais traversé le mur du bâtiment où se trouvait la victime en arrêt cardiorespiratoire. La vérificatrice générale confirme dans son rapport que certaines fréquences ne pénètrent pas à l’intérieur des bâtiments.
AOÛT 2018
Notre Bureau d’enquête dévoilait que des milliers de pièces d’équipement électronique destinées au RENIR, dont des radios, dormaient dans un entrepôt depuis près de dix ans, et ce malgré les millions investis par Québec dans ces équipements et le risque que ceux-ci deviennent désuets. Cet entreposage prolongé coûte d’ailleurs 200 000 $ par an aux contribuables. Le gouvernement avait indiqué que l’utilisation de ce matériel se fait « au fur et à mesure du déploiement auprès de la clientèle », comme la SQ et les services ambulanciers. Or, la vérificatrice générale note aujourd’hui que seulement 22 % d’entre eux utilisent le système.
DÉCEMBRE 2018
Alors que le gouvernement de la CAQ venait de prendre le pouvoir, notre Bureau d’enquête dévoilait que le système RENIR, lancé en 2002 et promis pour n totale déroute. Que non seulement les coûts allaient atteindre le milliard, mais que la SQ avait suspendu sa migration vers le système. Le gouvernement admettait pour la première fois que RENIR avait déjà coûté 780,3 M$ et que ces sommes continuaient à croître rapidement, même si la SQ l’avait rejeté. Québec continuait d’ailleurs de payer à Bell (160 M$) pour le vieux système de radiocommunication pour les services d’urgence qui boudaient RENIR.