Le premier bulletin scolaire reporté en janvier
Les élèves auront deux bulletins plutôt que trois cette année, en raison de la COVID-19 qui chamboule le quotidien dans les écoles. Le premier bulletin sera transmis en janvier plutôt qu’en novembre comme à l’habitude.
Le ministre de l’éducation, Jean-françois Roberge, en a fait l’annonce dans une lettre transmise aux acteurs du réseau scolaire hier.
« Dans l’année particulière que l’on vit, les enseignants et les élèves avaient besoin d’un allègement pour réduire la pression qu’apportent certaines évaluations et d’avoir davantage de temps pour faire du rattrapage, a affirmé au Journal le ministre Roberge. On veut laisser les enseignants enseigner. »
Le premier bulletin, qui était prévu pour novembre, devra être produit d’ici le 22 janvier et le deuxième, au plus tard le 10 juillet. Ils compteront chacun pour 50 % de la note finale de l’élève.
Ce report permettra de faire diminuer la pression dans les rangs des élèves, indique le ministre
Roberge.
« On a des échos qui nous disent que certains élèves sont inquiets, angoissés par rapport à leurs notes parce qu’ils sont conscients qu’ils sont en train de faire du rattrapage, affirme-t-il. On n’a pas besoin de ce stress supplémentaire à ce moment-ci. »
RENCONTRES DE PARENTS
Cet automne, une première communication écrite sera transmise aux parents d’ici le 20 novembre et sera accompagnée d’une rencontre avec l’enseignant.
Ces rencontres pourront se faire par téléphone, visioconférence ou en personne si le contexte le permet.
« Les rencontres de parents qui se tiennent habituellement en novembre dans le cadre de la remise du premier bulletin revêtent une importance encore plus grande cette année », indique le ministre Roberge dans sa missive.
EXAMENS MINISTÉRIELS
Par ailleurs, aucun changement n’est annoncé concernant les épreuves ministérielles de fin d’année en quatrième et cinquième secondaire, qui se dérouleront comme à l’habitude.
Au primaire et au début du secondaire, leur durée sera toutefois réduite. Ces évaluations compteront cette année pour 10 % de la note finale, plutôt que 20 %.
Le ministre indique que ces ajustements sont « finaux » et ne prévoit pas devoir en faire d’autres en cours d’année.
M. Roberge invite par ailleurs les écoles à diminuer les évaluations locales « dans le but de faire preuve ensemble d’une plus grande souplesse en cette année d’exception, et ainsi réduire la pression sur les élèves et le personnel scolaire ».