Une belle histoire
Le documentaire sur La Manic remonte le temps
Il n’y a pas que la crise d’octobre 1970 qui fête ses 50 ans cet automne. Première – et unique – voiture québécoise produite en série, La Manic célèbre également cet anniversaire, nous rappelle un documentaire du Club illico.
Mis en ligne le mois der rnier, le reportage retrace la co ourte mais riche histoire dud véhicule, fruit des ambi itions de Jacques About. . Pendant une heure, le journaliste au Guide de l’auto Julien Amado nous ramène entre 1969 et 1971 par l’entremise d’images d’archives et d’entrevues avec plusieurs témoin s et acteurs importants s de l’audacieux projet.
Jacques About étant dédécédéédé en 2013, Amado n’a pas pu discuter avec l’amateur d’automobiles. Il s’est toutefois entretenu avec son ex-épouse, son fils et son partenaire d’affaires.
Amado a également rencontré le député conservateur Gérard Deltell, un passionné de voitures qui s’est récemment acheté deux Manic GT en l’espace d’un mois.
SANS AMERTUME
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, n’a rien d’un documentaire sombre ou dépressif. Certes, on brosse le portrait d’un échec, mais chaque intervenant raconte la chronologie des événements avec beaucoup de plaisir. Comme dirait Gérard Deltell dans le documentaire : « Ce n’est pas parce que l’histoire finit mal qu’elle n’est pas belle. »
En entrevue au Journal, Julien Amado fait écho aux propos du politicien.
« Les gens avec qui j’ai parlé, personne n’était amer, personne ne m’a dit qu’il n’avait pas envie d’en parler. Tout le monde étaitéta ravi d’en parler. Ils avaient ttous un regard bienveillant ssur l’aventure qu’ils ont
véccue à l’époque. »
GRAND G PUBLIC
Selon Julien Amado,
La Manic ne s’adresse pas exclusivement aux amateurs de véhicules. Bienb qu’il accompagne uun article d’une quinzaaine de pages dans Le guiide de l’auto, le documentaire ratisse large.
« J’ai voulu faire quelque choseh ded grand public, insiste Julien Amado. J’ai voulu expliquer le contexte de l’époque, avec l’expo universelle de Montréal de 1967, le discours de Charles de Gaulle, la Révolution tranquille…
« Dans l’imaginaire collectif, la fin des années 1960, c’est une période un peu bénie, poursuit le journaliste. Quand les baby-boomers m’en parlent, c’est toujours avec des étoiles dans les yeux. »
La pandémie de COVID-19 n’a pas trop chamboulé les tournages du documentaire, lesquels ont commencé en novembre 2019 et ont pris fin en juillet.