Le SPVQ pourrait remettre des constats aux élèves
La police de Québec prévient les parents qu’elle intensifiera sa présence aux abords des écoles et n’exclut pas de sévir avec des constats d’infraction, s’il le faut, contre les élèves récalcitrants qui ne respecteront pas les règles sanitaires.
Plusieurs centres de services scolaires ont acheminé aux parents, hier, une lettre rédigée par le Service de police de Québec (SPVQ). Son contenu en a fait sourciller plus d’un, alors que le gouvernement Legault continue d’affirmer qu’il n’a pas l’intention de se rendre jusque-là.
« Advenant le non-respect des mesures sanitaires, les policiers miseront d’abord sur la collaboration. Dans le cas contraire, le décret gouvernemental donne désormais le pouvoir aux policiers de donner un constat d’infraction », peut-on lire dans la lettre.
« Le SPVQ demande votre collaboration afin d’entamer la discussion avec votre enfant pour le sensibiliser au respect des mesures sanitaires ainsi qu’aux risques encourus dans le cas du non-respect de ces mesures », ajoute-t-on dans cette missive.
Le porte-parole du SVPQ, Pierre Poirier, affirme qu’il ne faut pas du tout interpréter la lettre comme une menace. « L’approche, c’est toujours la sensibilisation. C’est le but premier. Si après, il n’y a pas de respect du règlement, oui, ils s’exposent à une amende », a-t-il précisé.
« PAS NOTRE OBJECTIF », DIT LEGAULT
Interrogé hier à ce sujet, le premier ministre, François Legault, a indiqué qu’il n’a pas l’intention d’emprunter la voie de la répression pour faire comprendre aux jeunes le bien-fondé du port du masque et de la distanciation, même si la loi autorise les policiers à donner des amendes.
« Ce pouvoir-là est là, et puis il faut prendre ça au sérieux [...] Mais notre objectif, ce n’est pas de commencer à donner des
aux élèves dans les cours d’école », a déclaré M. Legault.