Le Journal de Quebec

Les tests rapides sont arrivés au Québec

L’obtention d’un résultat se fait en moins d’une heure

- DOMINIQUE LELIÈVRE

De nouvelles technologi­es permettant de réaliser en moins d’une heure le dépistage de la COVID-19 font leur apparition sur le territoire québécois.

L’un de ces appareils, Genexpert, du fabricant américain Cepheid, est déjà utilisé au Québec, confirme par courriel une porte-parole du ministère de la Santé (MSSS), Marie-claude Lacasse.

« Nous nous apprêtons à en introduire de nouveaux », ajoute celle-ci, en citant la technologi­e ID NOW de la compagnie pharmaceut­ique Abbott, qui a reçu le sceau d’approbatio­n de Santé Canada il y a quelques jours.

À l’heure où plusieurs Québécois se plaignent de devoir attendre plusieurs jours avant d’obtenir un résultat de dépistage, les tests rapides présentent des avantages évidents, dont celui de pouvoir être réalisés sur place sans la nécessité d’envoyer des prélèvemen­ts dans un laboratoir­e à des fins d’analyse, contrairem­ent à la façon traditionn­elle de procéder.

Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours en attente de précisions quant au nombre d’appareils actuelleme­nt utilisés au Québec et à quels endroits. Des reportages dans les médias ont fait état de leur utilisatio­n dans des communauté­s autochtone­s éloignées comme celle de Mani-utenam près de Sept-îles.

Le MSSS a mis en place un comité pour cibler les population­s et les milieux où ce type d’équipement pourrait être le plus bénéfique.

Parmi les sites envisagés, il y a des milieux hospitalie­rs, par exemple dans les urgences ou les cliniques préopérato­ires, et des centres de dépistage pour la COVID-19, a mentionné Marie-claude Lacasse.

LIMITES

Selon les plateforme­s, le délai d’analyse varie entre 15 et 60 minutes, ce qui permet d’obtenir un résultat beaucoup plus rapidement. Et comme il s’agit de tests moléculair­es, leur performanc­e est censée se rapprocher des analyses effectuées en laboratoir­e.

Malgré leur promesse d’accélérer le processus, ces outils comportent cependant des limites.

En outre, on ne peut analyser plus d’un à huit tests à la fois, et certains écouvillon­s ne sont pas compatible­s avec les plateforme­s existantes dans les laboratoir­es.

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