LE FIASCO DES TEXANS
Le es Texans se sont enlisés au point où ils ont dé éjà montré la porte à leur entraîneur-chef et di irecteur général Bill O’brien. Une décision qu ui allait de soi, mais qui aurait dû être prise be eaucoup plus tôt.
O’brien n’a pas accompli seulement de mauvaises ch hoses aux commandes des Texans depuis son ar rrivée applaudie en 2014. En six ans, il a guidé son éq quipe vers quatre titres de division. Ce sont plutôt se es sorties expéditives en séries et ses décisions plus ue douteuses en gestion de personnel qui ont eu sa eau.
Bill O’brien l’entraîneur semblait de plus en us contesté, mais ultimement, c’est Bill O’brien grand patron du personnel qui a fait piquer les xans du nez à grands coups de gestes désespérés.
ELQUES EXEMPLES
Des exemples ? Il en existe plusieurs ! À commenr par la décision de laisser aller le bloqueur Duane own pour finalement réaliser que la ligne offene s’est retrouvée dans un état pitoyable.
Le DG refusait de débourser pour Brown, mais il a éventuellement dû payer une imposante rançon pour aller chercher Laremy Tunsil afin de colmater la brèche. Bien pire que les choix au repêchage payés, c’est le fait que O’brien a acquis Tunsil sans au préalable négocier une prolongation de contrat avec lui qui a handicapé les Texans. Peinturés dans un coin, ils n’ont eu d’autres choix que de céder ensuite à ses demandes gargantuesques.
Que dire de la faible valeur obtenue en retour de Jadeveon Clowney, l’un des joueurs clés sur le front défensif ? Les Texans ont tellement attendu qu’ils ont été forcés de s’en débarrasser au rabais… en acceptant de conserver une bonne partie de son salaire sous le plafond.
Le comble aura été l’échange du receveur
Deandre Hopkins, un autre joueur que les Texans ne voulaient pas payer. Refuser de consacrer autant d’argent (27 millions annuellement) à un receveur, c’est une position qui se défend. Sauf qu’encore une fois, le retour obtenu (un porteur en chute libre en David Johnson en plus d’un deuxième choix), laisse pantois.
Et Brandin Cooks pour essayer de remplacer Hopkins, c’est l’équivalent de changer sa tondeuse pour une chèvre. Mignon, mais un tantinet moins efficace…
POURQUOI MAINTENANT ?
Le plus navrant, c’est que ce cher O’brien aurait dû y goûter avant que cette dérive ne prenne forme.
En 2017, des conflits à l’interne avec le directeur général de l’époque, Rick Smith, faisaient déjà état du côté dysfonctionnel chez les Texans. Le successeur de Smith, Brian Gaine, n’aura fait que passer alors que Bill O’brien a obtenu tout le pouvoir décisionnel au terme de la saison dernière.
Les Texans ont choisi de lui donner cette lassitude pour finalement le virer quelques mois à peine après sa promotion. C’est un non-sens, surtout qu’ils auraient eu l’opportunité d’éviter ce fiasco en allant voir ailleurs après l’humiliant revers en séries face aux Chiefs, en janvier dernier.
Le prochain pilote des Texans héritera d’une situation enviable parce qu’il disposera d’un quart-arrière de franchise en Deshaun Watson. Avec un tel joueur entre les mains, il pourrait vite opérer un virage.
À l’inverse toutefois, il devra bûcher pour transformer un alignement qui inclut des lacunes évidentes, sans choix de première ni de deuxième ronde au prochain repêchage pour se renflouer. L’ombre de Bill O’brien risque de planer encore un moment sur cette franchise.