Coincée ici après un dur face-à-face avec un arbre
Une voyageuse australienne a hâte de rentrer chez elle pour panser ses graves blessures
À cause de la pandémie, une jeune Australienne qui a subi un horrible accident de VTT à Québec le mois dernier est toujours en attente de pouvoir rentrer chez elle pour poursuivre sa convalescence.
« En Australie, il y a un quota. Ils ne peuvent pas ramener plus de 1200 personnes par semaine. Alors, mon vol a été annulé à deux reprises depuis septembre à cause de la pandémie », relate Alanda Packer, originaire de Wagga Wagga, au pays des kangourous.
Durant les deux dernières années, la jeune voyageuse de 30 ans a vécu à Banff, dans l’ouest canadien, avec un visa de travail qui est arrivé à échéance depuis peu.
Elle souhaite désormais pouvoir retourner chez elle rapidement pour poursuivre la guérison des graves blessures qu’elle s’est infligées, le 7 septembre dernier.
Ce jour-là, Mme Packer conduisait un véhicule tout terrain (VTT) lors d’une visite au chalet de son bon ami, Greg Beaudoin, à Lyster, dans la région de Québec.
Cette partie de plaisir a cependant vite viré au cauchemar pour elle.
« Greg dit que j’ai accéléré, mais je ne m’en souviens pas, rapporte la voyageuse. Il m’a dit : “Qu’est-ce que tu fais ?” Et de là, je me suis dirigée tout droit dans un arbre. Il a dû sauter pendant que je conduisais. Il s’est blessé à la cheville. »
Cette collision aurait pu lui être fatale.
MULTIPLES FRACTURES
Alanda Packer détaille avoir subi une fracture du fémur, quatre côtes cassées, une fracture au bas de la colonne, une commotion cérébrale, le nez cassé, de multiples ecchymoses et 15 points de suture au visage.
Des photos d’elle imagent très bien l’ampleur des blessures causées par l’impact. Son genou droit est terriblement enflé et son visage est marqué d’une longue cicatrice et d’un coquard.
Si sa douleur corporelle est atroce, une facture salée d’environ 35 000 $ qui gonfle sans arrêt à cause des traitements fait tout aussi mal à ses économies, à la suite de son séjour de huit nuits à l’hôpital.
Ses assurances n’en couvriront pas la somme totale : un maximum de 25 000 $, selon la jeune blessée.
Pour cette raison, sa soeur a lancé une campagne de sociofinancement afin de l’aider à payer les frais médicaux, les suivis que ses blessures requièrent et son billet de retour. Près de 10000 $ avaient été amassés au moment de mettre sous presse.
PATIENTE
Mme Packer ne sait pas exactement à quel moment elle montera à bord d’un avion pour de bon dans le but de rejoindre sa famille.
Elle devait initialement rentrer en Australie le 14 septembre dernier, mais son vol a été annulé par la compagnie aérienne.
Sa seconde tentative d’envol était prévue vendredi, mais elle a ensuite aussi été reportée.
« Et j’ai appris qu’il était reporté le jour même de l’accident », se désole-t-elle.
La prochaine date encerclée au calendrier est le 22 octobre prochain. Elle l’attend avec hâte, à Montréal.
Or, rien n’est moins garanti pour celle qui doit maintenant s’armer de patience durant cette deuxième vague de COVID-19.