Des dossiers plus complexes pour la deuxième saison
En abordant des sujets graves comme l’exploitation sexuelle des enfants sur internet, les problématiques de santé mentale et la violence conj jugale, la deuxi ième saison de lal série Les coulisses du Palais propose un portrait encore plus complet du système judiciaire qquébécois.
« On voulait montrer une autre réalité, dans un palais de justice un peu plus gros, avec un plus grand volume de causes, et des enjeux liés à d’autres types de criminalité, comme des problématiques de gangs de rue ou de communautés culturelles. À Montréal, c’est une plus grosse machine », explique le journaliste et documentariste Yves Thériault, producteur au contenu de la série.
« Cette année, on est un peu plus dans les salles de cour. Dans la première saison, on voulait humaniser des professions que les gens connaissent moins bien, comme celle de magistrat. Dans la deuxième, les juges nous guident encore dans les causes, mais on est davantage dans l’action, dans les procédures », ajoute celui qui avait aussi orchestré la série documentaire En prison.
SÉRIE RÉVÉLATRICE
« Pour quelqu’un qui n’est jamais entré dans une salle de cour, la série est très révélatrice, relève Yves Thériault. On essaie de faire tomber certains préjugés. On constate que les victimes ne sont pas toujours laissées à elles-mêmes, contrairement à ce qu’on entend parfois. Il y a des ressources qui existent pour aider les gens. »
« C’est sûr que, quand le système judiciaire fait la manchette, c’est souvent pour de mauvaises raisons, enchaîne l’observateur. Des procédures sont tombées, un juge a dit une niaiserie, un pédophile a été libéré… Mais, tous les matins, dans les 55 palais de justice du Québec, il y a des milliers d’officiers de justice, juges, avocats de la couronne et de la défense, greffiers, qui vont travailler et qui ont à coeur que le système judiciaire fonctionne. C’est sûr que le système est loin d’être parfait, mais contre quel autre on l’échangerait ? »
Cet automne, la série s’attardera à la violence conjugale, à laquelle est réservé un étage presque entier du palais de justice de Montréal, où sont traités près de 3000 dossiers actifs. La petite créance sera aussi au programme.
Canal D présente la deuxième saison les vendredis à 20 h