Éclosion lors d’un match de hockey au PEPS de l’université Laval
Un match de hockey tenu au PEPS de l’université Laval quelques jours avant que les activités sportives soient annulées a entraîné la contamination à la COVID de 11 coéquipiers sur 14, l’hospitalisation d’un des joueurs et plusieurs autres cas secondaires.
« Le masque, les points verts où s’asseoir dans les chambres, les douches, tout ça était respecté », relate Yves Néron, l’organisateur de la ligue de garage dans laquelle l’éclosion a eu lieu.
Malgré le respect des règles, 11 des 14 joueurs qui se trouvaient dans le même vestiaire ont été infectés par le virus.
À l’inverse, la douzaine de joueurs qui se trouvaient dans un autre vestiaire, mais qui ont disputé le même match, n’a pas été infectée par le virus.
Yves Néron a accepté de parler de cette éclosion survenue dans une ligue dont la moyenne d’âge est d’environ 54 ans pour montrer comment le virus est « extrêmement contagieux ».
JOUEUR HOSPITALISÉ
Si certains hockeyeurs n’ont « presque rien eu », d’autres disent l’avoir « eu dur » avec des courbatures qui rendent les déplacements difficiles.
Or, la COVID a frappé particulièrement fort pour un joueur de 65 ans qui est hospitalisé depuis la fin de semaine.
L’homme dans la soixantaine est pourtant un « athlète » qui n’a aucun problème pulmonaire, fait valoir M. Néron. « Il n’a jamais été magané de même », raconte l’organisateur en ajoutant que son ami se porte maintenant mieux.
Les 11 joueurs contaminés lors de la partie du 3 octobre ont aussi propagé le virus à des membres de leur famille.
C’est le cas de l’un d’entre eux qui a contaminé plusieurs proches et de la conjointe d’au moins un autre joueur qui est maintenant positive à la COVID.
« PAS JUSTE UNE PETITE GRIPPE »
M. Néron ne comprend pas pourquoi il est l’un des trois chanceux du groupe à avoir été épargné, mais il a voulu se faire le porte-parole du groupe. « On se pense tous à l’abri de ça, mais ce n’est pas juste une petite grippe, dit-il, quand il rentre, il frappe. »
L’entrepreneur Louis Garneau, qui jouait dans cette ligue jusqu’à tout récemment, a ajouté sa voix à celle de M. Néron. « C’est tous mes vieux chums, ça m’a vraiment touché de près. »
« C’est un exemple tout près de chez nous, c’est au PEPS », ajoute M. Garneau.
La Santé publique indique que ses enquêtes épidémiologiques sont confidentielles.
L’université Laval nous a orientés vers la Santé publique, mais a indiqué qu’une série de mesures avaient été mises en place pour limiter le nombre de personnes dans les vestiaires et sur le banc des joueurs.