LE 16e CHAPITRE…
Comme tout athlète, Henri Richard a connu des hauts et des bas dans sa carrière. Il a vécu notamment des épisodes difficiles avec ses entraîneurs Toe Blake, Al Macneil et
Scotty Bowman.
Le chapitre le plus émouvant de sa biographie est le dernier, le 16e comme le numéro qu’il a porté avec distinction avec le Canadien.
Ça traite de la fin de sa vie et du seul combat qu’il a mené dont il ne pouvait sortir vainqueur. Les gens qui ont vu des êtres aimés atteints de l’alzheimer dépérir à petit feu vont se reconnaître.
« C’est le chapitre le plus lourd que j’ai eu à écrire, dit Léandre Normand.
« Ses dernières heures avec Lise à ses côtés. »
78 ANS ENSEMBLE
Henri et Lise se connaissaient depuis l’âge de six ans. C’est 78 ans de leur vie qui prenaient fin. Ils étaient mariés depuis près de 64 ans.
Les différents stades de la cruelle maladie sont expliqués en détail.
Dans la préface, Ronald Corey raconte qu’il savait qu’il voyait son ami Henri pour la dernière fois quand il lui a rendu visite quelques semaines avant son décès. Henri dira probablement là où il est qu’il ne sert à rien de pleurer.
Pour sa famille, ses amis et ses nombreux partisans, son souvenir ne s’éteindra jamais. Son épouse lui rend un bel hommage.
« Henri était un homme généreux. Pour moi et les enfants, il n’était pas une vedette ; jouer au hockey était son gagne-pain et toujours je serai fière de lui. »
Pour le peuple, il était et sera toujours un héros.