Un projet québécois sera diffusé sur ARTE
Épitaphe de Stéphane Papillon est adapté en France
Un concept télévisuel fort original, Épitaphe, imaginé par l’agent d’artistes et musicien québécois Stéphane Papillon, fait son bout de chemin jusqu’en France. Le tournage d’une version européenne de la websérie documentaire, où des personnalités connues conversent avec la mort, vient tout juste d’être complété à Paris et en Belgique.
Filmée en noir et blanc, la série Épitaphe confronte des ppersonnali-li tés à leurs derniers mooments, sous f orme de conversation avec la mort, qui donne lieu à des confidences parfoiss bouleversantes.
Au Québec, les capsules mettant en vedette Ariane Moffatt, Hubert Lenoir, Sarahmée, Émilee Bilodeau et Mario Pelchat, entre autres, soont toujours disponibless sur les plateformes de TVV5 et de Unis TV.
Grâce à un contact de l’idéateur, le projet s’est rendu aux oreilles de la chaîne européenne franco-allemande ARTE, qu’on pourrait comparer à ICI ARTV, et qui diffusera en 2021 une version européenne qui deviendra Epitath.
Pour celle-ci, Stéphane Papillon s’est entouré du réputé photographe et réalisateur Richard Aujard, qui l’a aidé à recruter douze personnalités tels l’actrice Béatrice Dalle, le footballeur et acteur marseillais Éric Cantona, ainsi que le boxeur et acteur Jo Prestia.
Les tournages ont lieu à Paris, sauf pour l’acteur Matthias Schoenaerts, qui a accordé l’entrevue sur la tombe de son père, en Belgique. « C’était très touchant », relate Stéphane Papillon, joint à Paris la semaine dernière.
LA PERSONNE AVANT L’OEUVRE
Agent d’artistes, de tournée, et luimême musicien, Stéphane Papillon a eu cette idée de série alors qu’il trouvait que « la plupart des entrevues qu’on voit à la télé,télé c’est’t qquand les artistes ont quelquee chose à vendre. Il y a souveent un côté “infopub”, et ppeu d’entrevues où on paarle plus de la perssonne que de l’oeuvre », ssoutient-il.
Dans le contexte actuel, n’est-ce pas un moment particullier pour parler de laa mort ? « Il y a des arrtistes qui croient que c’esst le meilleur moment pour een parler, parce qu’on est plus sensible au sujet. Les gens sontson en réflexion devant la fragilité humaine plus que jamais. Mais d’autres nous ont dit que la mort était tellement présente dans leur quotidien qu’ils ne voulaient pas le faire », raconte-t-il.
Malgré le contexte, en raison de sa petite équipe de tournage et puisque les artistes sont seuls devant la caméra, le tournage s’est avéré assez simple, confie-t-il.