Le Journal de Quebec

Morton joue une fois de plus les héros

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AGENCE QMI | Les Rays de Tampa Bay participer­ont à la Série mondiale, et ils le doivent en partie au partant Charlie Morton, qui a une fois de plus démontré samedi qu’il était un homme des grandes occasions.

En obtenant la victoire au terme d’un gain de 4 à 2 lors du septième duel de la série de championna­t de la Ligue américaine contre les Astros de Houston, l’artilleur de 36 ans a en effet remporté un quatrième match ultime en carrière lors des éliminatoi­res. Aucun autre lanceur dans l’histoire du baseball majeur n’en a gagné plus de deux.

Morton avait été particuliè­rement décisif en 2017, lorsqu’il avait consécutiv­ement éliminé les Yankees de New York et les Dodgers de Los Angeles pour mener les Astros à la conquête de la Série mondiale.

« Nous sommes chanceux d’avoir Charlie Morton, a dit le gérant des Rays, Kevin Cash, après la rencontre, selon des propos rapportés par le site officiel des ligues majeures. Dans un groupe qui n’a pas beaucoup d’expérience dans cette situation, Charlie en a. Il a déjà vécu tout ça et a très bien fait pour nous. J’apprécie tellement Charlie Morton, ce qu’il apporte à notre club sur le terrain, et certaineme­nt dans le vestiaire. »

RENVERSER LA VAPEUR

La tâche s’annonçait pourtant compliquée pour Morton puisque les Rays tentaient de freiner une dangereuse glissade. En effet, l’équipe floridienn­e avait perdu ses trois dernières rencontres après avoir triomphé lors des trois premières rencontres de cette série.

Morton a toutefois été très solide, ne concédant aucun point, deux coups sûrs et un but sur balles en cinq manches et deux tiers de travail. Mais le vétéran droitier a refusé de prendre tout le crédit après sa soirée de travail.

« Après [le match de vendredi], vous avez laissé filer une avance de 3-0, et samedi, lorsque je suis arrivé au stade, tout le monde était prêt à jouer dès le départ avec un haut niveau d’énergie, a avancé Morton. Dès la première manche, ils étaient là et ils étaient affamés. »

SENTIMENT SPÉCIAL

Les Rays, qui en seront à une deuxième participat­ion à la finale après celle de 2008, croiseront maintenant le fer avec les Dodgers de Los Angeles ou les Braves d’atlanta. Mais dans les instants qui ont suivi la victoire de samedi, l’adversaire importait peu.

« C’est un sentiment spécial, a dit Cash, qui en sera à une première présence en Série mondiale comme gérant. Je ne sais pas si j’en ai eu des meilleurs à part me marier et avoir trois enfants. C’est tout près. Je fais partie d’un groupe spécial. C’est amusant de les voir gagner des matchs et juste d’en faire partie. »

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