Le Journal de Quebec

Le terrorisme islamiste

- MATHIEU BOCK-CÔTÉ mathieu.bock-cote@quebecorme­dia.com

Revenons sur les événements qui viennent de se dérouler en France.

Samuel Paty était professeur à Conflans-sainte-honorine. Dans le cadre de son cours sur la liberté d’expression, il a montré des caricature­s de Mahomet.

Cela a fait scandale chez certains musulmans radicaux qui ont lancé une campagne agressive contre lui.

Cela a poussé un Tchétchène, se faisant passer pour un réfugié, alors qu’il ne l’était pas, à se transforme­r en djihadiste. Il s’est présenté à la sortie du lycée, pour tuer Samuel Paty, qui n’avait fait que son métier, et le décapiter.

FRANCE

La peine de mort existe encore en France, quoi qu’on en pense, mais ce sont les islamistes qui l’exercent, généraleme­nt contre ceux qu’ils accusent d’avoir blasphémé.

Parce qu’ils ont peur de subir le sort de Samuel Paty, bien des professeur­s ont déjà confessé se censurer en classe. Ils ne veulent pas choquer ceux qui pourraient leur faire payer.

N’ayons pas peur des mots. Il s’agit d’un attentat islamiste.

Le développem­ent en France d’un islamisme conquérant et rêvant d’en faire une république islamique est indéniable. Il est indissocia­ble de l’échec de l’immigratio­n massive. Le choc des civilisati­ons se déroule sur le territoire européen.

L’islamisme vient encore de frapper en France.

La France est un pays où les policiers, dans certains quartiers, se font régulièrem­ent attaquer. C’est un pays où la burqa s’impose dans les « territoire­s perdus de la République » comme un symbole de l’occupation islamiste. C’est un pays qu’on accuse de néocolonia­lisme quand il cherche simplement à imposer sa culture dans ses propres frontières et où les forces de l’ordre sont accusées de se comporter comme une puissance illégitime, alors qu’elles veulent seulement faire respecter la loi.

Plus encore, ceux qui ne s’enthousias­ment pas de cette situation se font assimiler à la xénophobie, au racisme, à l’extrême droite. La haine de la France est tolérée en France, mais la résistance à l’agression islamiste passe pour un discours haineux.

Comme l’écrivait le journalist­e et intellectu­el français Guillaume Perrault hier, « on voit fleurir des titres du genre “des années de déni sur l’islamisme”. Déni de la part de qui ? Le fait central, c’est plutôt : “ceux qui disaient la vérité sur le danger islamiste se sont fait insulter pendant des années” ».

Ajoutons que certains disent qu’ils condamnent l’attentat, mais que Paty n’aurait pas dû montrer les caricature­s à ses élèves. En d’autres mots, son assassinat est condamnabl­e, mais ne l’a-t-il pas cherché ?

Ceux qui tiennent un tel discours ont une minable psychologi­e de collabos. Ils se couchent devant l’islamisme et veulent se soumettre à sa vision du blasphème. Ils trahissent leur civilisati­on.

C’est à l’islam de prendre le pli culturel de l’occident, et pas à l’occident de s’islamiser.

GUERRE

On ne saurait réduire l’islam à l’islamisme, mais on ne saurait décréter arbitraire­ment qu’ils n’ont aucun lien.

Assurément, la majorité des musulmans souhaitent réussir leur intégratio­n à l’occident. Sinon, ils ne seraient pas venus s’installer dans notre civilisati­on. Mais pour la réussir, les Occidentau­x ne doivent plus faire la moindre concession aux islamistes qui leur font la guerre.

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Samuel Paty

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