Le maire de Lévis défend l’état-major de la police
Malgré les plaintes qui s’accumulent et qui dénoncent un climat difficile au Service de police de la Ville de Lévis, le maire Lehouillier estime que l’ambiance de travail est « intéressante » et réitère sa confiance en l’état-major.
« Au niveau de la police, je vous dirais que ça va assez bien, au niveau de relations de travail en général », a affirmé hier Gilles Lehouillier, qui soutient qu’« il ne faut pas généraliser ».
« On fait confiance à notre état-major de ce côté-là. Mais il est clair que nous, on veut travailler dans la confiance et dans la bonne foi. [...] On a un milieu de travail fort intéressant. C’est le cas aussi à la police. Les relations de travail sont quand même intéressantes. »
Il estime qu’elles se sont « nettement améliorées » depuis quelques années.
TROIS DOSSIERS
Cependant, une enquêteuse de la police, France Béland, est en arrêt de travail depuis des mois pour du harcèlement qu’elle dit avoir subi par ses supérieurs et défend sa cause devant le Tribunal administratif du travail (TAT).
Une plainte en harcèlement a été déposée par une inspectrice, une haute gradée de la police, contre le directeur adjoint et le chef, Michel Desgagné, a affirmé la semaine dernière le président du syndicat, Marc Allard.
Ce dernier est lui aussi devant le TAT pour une plainte en vertu du Code du travail.
Il affirme avoir été victime de représailles de la part du chef à cause de ses activités syndicales, en l’occurrence une entrevue accordée au Journal.
Le maire n’a pas voulu commenter les plaintes ou ce qui se passe devant les tribunaux.
Il a tout de même affirmé qu’il a « toujours eu une approche de saines relations de travail avec l’ensemble de nos syndicats ».
MESSAGE À LA DIRECTION
Il dit avoir parlé à la direction du service à cet effet.
« Le seul message que j’ai passé à l’état-major est un message général qui est relié aux relations de travail, qui est que nous, ce qu’on souhaite, c’est de continuer de travailler dans la confiance et la bonne foi. »
Il affirme qu’il aura des discussions avec les dirigeants quand les dossiers seront clos devant les tribunaux.