Motoneige et quad : formation des guides obligatoire
Promis depuis longtemps, le projet de loi sur la pratique du véhicule hors route a été déposé pour adoption à l’assemblée nationale, hier, par le ministre des Transports, monsieur François Bonnardel. Parmi les nouvelles mesures, la formation obligatoire des guides accompagnateurs et des touristes qui font la location de véhicule hors route.
En janvier dernier, on se rappellera qu’un groupe de motoneigistes français avaient péri noyés dans les eaux de la Grande Décharge, au Saguenay –Lac-saint-jean. Ils étaient accompagnés d’un guide qui a perdu la vie lui aussi. Cet évènement épouvantable a amené les autorités à se poser des questions sur l’encadrement à apporter aux gens qui font la location de véhicules hors route, accompagnés par un guide pour leur randonnée.
« Je suis particulièrement fière du dépôt de ce projet de loi par mon confrère le ministre des Transports, d’expliquer la ministre du Tourisme, madame Caroline Proulx. Au lendemain de la tragédie de janvier dernier, nous avions pris l’engagement d’apporter les correctifs nécessaires afin d’éviter qu’une autre tragédie de la sorte se produise chez nous. Aujourd’hui [hier], je suis très heureuse de voir qu’en moins d’un an, le projet de loi déposé va redonner au Québec ses lettres de noblesse comme destination touristique pour la pratique du véhicule hors route. Nous sommes une destination mondiale dans ce domaine et en tant que ministre du Tourisme, je veux que les gens viennent chez nous et se sentent en sécurité. »
Si on consulte les articles du projet de loi, on peut y lire que : « toute personne qui loue un VHR doit bénéficier d’une formation minimale lui permettant de comprendre le fonctionnement de son véhicule et les règles minimales de sécurité à respecter dans la conduite de celui-ci. Les mêmes obligations s’appliquent à toute entreprise qui fournit temporairement un véhicule à une personne physique. Finalement, que nul ne puisse guider ni offrir de guider des tiers dans une excursion en véhicule hors route s’il n’a pas complété avec succès une formation reconnue par le ministère du Tourisme, par règlement.
Déjà le travail se fait pour créer cette formation spéciale pour qu’elle soit prête une fois que le projet de loi sera adopté.