Les racines de l’économie
Emmanuel Macron envisage de prolonger les restrictions sociales jusqu’en avril. Alors que François Legault doit incessamment annoncer ses intentions en matière de confinement, espérons qu’il ne plagiera pas bêtement son homologue français !
Certes, le virus a exposé la fragilité de notre système de santé plombé par sa rigidité et sa bureaucratie. Mais c’est là une raison pour repenser le système, et non pour anéantir les liens sociaux.
INTERACTIONS
Ce que semblent ignorer la plupart des gouvernements, c’est que, fondamentalement, l’économie ne repose ni sur la consommation ni sur la production. On produit évidemment ce qui est destiné à être consommé, et on consomme pour satisfaire un besoin. Or, au-delà des nécessités du quotidien, la plupart des besoins sont enracinés dans nos interactions sociales.
Par souci sanitaire, l’état impose l’isolement. Du même coup, il annihile la plupart des raisons de consommer.
Ainsi, les commerces de détail sont ouverts, mais pourquoi s’offrir une nouvelle robe lorsqu’il n’y a aucune occasion où la porter ? Pourquoi changer de voiture lorsqu’il n’y a nulle part où aller ? Pourquoi renouveler sa vaisselle lorsqu’on ne peut inviter personne ? Et pourquoi acheter des pâtisseries sophistiquées lorsqu’il n’y a pas d’anniversaire à célébrer ?
De plus, supprimer les raisons de consommer, c’est aussi gommer les raisons de travailler, surtout vu les largesses d’ottawa. On peut ensuite facilement imaginer l’effet d’entraînement que cela aura sur le reste de l’économie et les coffres de l’état.
ILLUSION
L’élite politique affirme que l’isolement est nécessaire pour protéger nos personnes âgées. Quand on voit le géronticide perpétré par les CHSLD, on peut douter de la sincérité de tels propos.
En réalité, les aînés sont instrumentalisés par l’état pour donner l’illusion d’agir contre le virus, quitte à détruire le tissu social et l’économie.
Un jour, on trouvera le vaccin contre la COVID. On devrait plutôt chercher le vaccin contre l’orgueil mal placé !