CE QU’IL FAUT RETENIR
HAMILTON SUR UNE AUTRE PLANÈTE
Ce n’était qu’une formalité pour Lewis Hamilton qui est devenu, hier au Grand Prix du Portugal, le détenteur du plus grand nombre de victoires en F1 avec 92. Le Britannique a su remettre les pendules à l’heure malgré un début de course difficile où, après cinq tours, il n’occupait que le troisième rang après s’être élancé de la position de tête.
Hamilton a réalisé son exploit avec panache, comme seul il en est capable. Il croisera le fil d’arrivée avec 25 secondes d’avance sur le Finlandais, l’éternel deuxième. Un écart remarquable en considérant que les deux partenaires disposent du même équipement. Et, cerise sur le gâteau, il ajoutera un point supplémentaire à sa récolte en réalisant le chrono le plus rapide en course avec seulement trois tours à franchir.
Bénéficier de la meilleure monoplace du plateau est une chose. Gagner en est une autre. Hamilton est sur une autre planète et c’est loin d’être terminé.
TOUJOURS SE MÉFIER DE SON COÉQUIPIER...
En F1, votre plus sérieux rival est votre… coéquipier. Au 52e tour, Alexander Albon s’est fait prendre un tour par son partenaire chez Red Bull, Max Verstappen, troisième à l’arrivée.
Le pauvre pilote thaïlandais a beau disposer de la deuxième meilleure voiture en F1, derrière évidemment la Mercedes, il accumule les contre-performances à un moment où son volant semble de plus en plus menacé. Sa 12e place au Portugal n’a rien de bien rassurant dans son cas. Et on pourrait dire la même chose pour Daniil Kvyat (19e) complètement largué par son partenaire Pierre Gasly, brillant cinquième à bord de sa Alphatauri.