Le Journal de Quebec

Il plaide coupable à des accusation­s de contacts sexuels sur une fillette

L’homme pourrait être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler

- KATHLEEN FRENETTE

Bien qu’il ne soit âgé que de 24 ans, un homme de Québec pourrait être déclaré délinquant à contrôler ou encore délinquant dangereux en raison des infraction­s d’ordre sexuel qu’il continue de commettre, et ce, malgré le fait qu’il ait suivi une thérapie.

La demande a été faite par la Couronne, hier, lorsque Samuel Warlop-dépeault a plaidé coupable à des accusation­s de contacts sexuels sur une fillette âgée de 9 ans.

Il a également reconnu avoir brisé une ordonnance de la cour qui lui enjoignait de ne pas entrer en contact avec des personnes âgées de moins de 16 ans.

Les gestes reprochés à Warlop-dépeault se sont produits à l’été 2019, alors que sa mère, Pascale Warlop – elle aussi accusée dans cette histoire –, gardait la fillette.

CONTACTS SEXUELS MULTIPLES

« À trois occasions, alors que l’accusé était en présence de l’enfant, il a flatté ses fesses, touché sa vulve ou encore mis sa langue sur les parties génitales de la jeune fille pendant quelques minutes », a résumé succinctem­ent la poursuivan­te, Me Mélanie Dufour, à la juge Marie-claude Gilbert.

En mars 2017, Warlop-dépeault s’était vu imposer une peine de 10 mois de prison pour agression sexuelle sur une personne de moins de 16 ans. Des gestes qui avaient été commis dans le district judiciaire de Saint-hyacinthe.

Lors du prononcé de la peine, en 2017, le juge lui avait aussi interdit d’entrer en communicat­ion avec des enfants de moins de 16 ans, sauf sous la supervisio­n d’une personne que le tribunal estimait convenir, et ce, pour une période de 10 ans.

RISQUE DE RÉCIDIVE ÉLEVÉ

Un rapport présentenc­iel rédigé en 2015 avait également été présenté à la cour où il était mentionné que le « risque de récidive de l’accusé » qui présente une « pédophilie hétérosexu­elle » était « élevé » et que ce dernier « recherchai­t les opportunit­és ».

Comme la mère de l’accusé, Pascale Warlop, 49 ans, était au courant des antécédent­s judiciaire­s de son fils, elle a été accusée de complicité, puisqu’elle aurait fermé les yeux sur les agissement­s de son garçon et aurait omis de fournir les choses nécessaire­s à l’existence à la fillette dont elle avait la garde.

Le Directeur des poursuites criminelle­s et pénales a également porté contre la gardienne une accusation de négligence criminelle causant des lésions. Cette dernière, qui est en liberté, doit revenir en cour à la fin du mois de novembre.

ÉVALUATION

Pour sa part, Samuel Warlop-dépeault, qui est détenu depuis son arrestatio­n en février, sera envoyé à l’institut Philippe-pinel pour une période de 60 jours dans le but d’y être évalué.

Il reviendra devant le tribunal en décembre.

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PHOTO COURTOISIE Les gestes reprochés à Samuel WarlopDépe­ault se sont produits à l’été 2019.

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