Le Journal de Quebec

C’est bien parti pour les Cowboys Fringants

Ils ont remporté trois Félix au Premier Gala de L’ADISQ, hier soir

- CÉDRIC BÉLANGER

Est-ce que ce sera l’année des Cowboys Fringants à L’ADISQ? Grâce aux trois Félix remportés hier soir, lors du Premier Gala, les artisans de l’immense succès L’amérique pleure se présentero­nt au gala de dimanche soir à titre de favoris pour conclure la semaine avec le plus grand nombre de statuettes.

Hier, en plus de recevoir le titre de vidéoclip de l’année pour la danse en ligne de L’amérique pleure, Les Cowboys Fringants ont raflé les Félix de l’album rock et l’album le plus vendu pour Les Antipodes.

« Merci d’avoir acheté notre disque, mais merci aussi d’acheter la musique québécoise », a signalé le bassiste Jérôme Dupras.

Ils auront maintenant de très bonnes chances d’ajouter deux autres Félix à leur récolte, dimanche soir, puisqu’ils comptent parmi les plus sérieux prétendant­s dans les catégories Groupe de l’année et Chanson de l’année.

DEUX POUR ARTHUR ET WATSON

Deux doublés sont à signaler. D’abord celui de Marie-pierre Arthur, dont le très réussi Des feux pour voir lui a permis de mettre la main sur les Félix Album alternatif et Album choix de la critique, une catégorie très relevée où les derniers opus de Louis-jean Cormier, Flore Laurentien­ne, Les Cowboys Fringants (leur seul échec de la soirée) et Les Hay Babies jouaient du coude.

« Depuis le mois de mars, je n’ai pas rejoué ce disque en spectacle. Ce trophée lui donne un peu de vie », a partagé Marie-pierre Arthur.

Le Montréalai­s Patrick Watson a aussi ajouté deux trophées à sa collection grâce aux victoires de son album et spectacle anglophone­s du même titre, Wave.

UNE INDUSTRIE À REBÂTIR

Au total, vingt et un Félix ont été décernés, hier, lors de ce gala animé par Pierre Lapointe et marqué par les prestation­s d’une dizaine d’artistes.

Impossible évidemment d’éviter l’actualité des derniers mois. Pendant que plusieurs finalistes racontaien­t ce qu’ils ont fait de leur confinemen­t, Pierre Lapointe a parlé « d’une industrie qu’on doit rebâtir sur des bases égalitaire­s, inclusives, respectueu­ses et ouvertes en essayant de préserver l’irremplaça­ble et fragile rencontre entre un artiste et son public. »

Le collectif autochtone et allochtone Nikamu Mamuitun a pour sa part profité de la vitrine qui lui était offerte pour réclamer justice pour Joyce Echaquan.

Le reste des prix sera remis au Gala de L’ADISQ, télédiffus­é dimanche soir, à 20 h, à Ici Radio-canada Télé.

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PHOTO COURTOISIE, ADISQ Nikamu Mamuitun lors du 16e Premier Gala de L’ADISQ présenté hier soir à Télé-québec.

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