Patrick Roy impatient de connaître les développements
Patrick Roy a bien hâte de savoir à quel moment ses Remparts pourront recommencer à revêtir leur uniforme officiel.
Limités à deux rencontres cette saison (1-0-1) en raison de la suspension des sports collectifs dans les régions en zone rouge qui est en vigueur depuis le 8 octobre à Québec, les Remparts continuent de peaufiner leur jeu en respectant les mesures sanitaires.
« Les pratiques se font sans contact, alors on travaille plus au niveau des habiletés individuelles. On est chanceux d’être à l’aréna et on profite des moments pour développer nos joueurs. Le gouvernement ne veut pas nous empêcher de continuer leur développement, mais il veut qu’une sécurité existe pour protéger les citoyens », a noté Roy.
La LHJMQ rencontrera la Direction de la santé publique jeudi et elle présentera un protocole de retour amélioré dans le but de permettre à ses clubs en zone rouge de reprendre l’action. La LHJMQ a déjà annoncé la reprise du calendrier pour les équipes en zones jaune et orange à partir de demain.
« La Santé publique veut que nos jeunes soient en sécurité et le fait de jouer au Centre Vidéotron où personne n’a accès peut peut-être jouer en notre faveur, mais en même temps, je suis convaincu qu’ils [les responsables de la Santé publique] ont d’autres chats à fouetter que s’occuper des clubs de hockey junior », a relaté le Diable en chef.
TESTS EN ZONE ROUGE ?
Questionné sur la possibilité que les joueurs et les membres du personnel soient soumis à des tests de dépistage réguliers, Roy a évoqué les coûts exorbitants qu’entraînerait une telle opération, soit environ 200 $ en moyenne par test en clinique privée. La question a été étudiée dans les bureaux du circuit, selon nos informations.
« Ce sont des frais importants, et en incluant tout le monde, ce serait minimum 6000 $ par semaine. On n’est pas rendu là. »