Le Journal de Quebec

Baribeau a hâte d’être fixé

- ROBY ST-GELAIS

À l’instar de milliers de hockeyeurs profession­nels, Dereck Baribeau nage en pleine incertitud­e en prévision de la prochaine saison. En principe, la fierté de L’ancienne-lorette écoulera la deuxième année d’un contrat de trois ans avec l’organisati­on du Wild du Minnesota.

L’an dernier, remis de blessures à la hanche et à l’aine, il avait signé ses premiers succès dans la ECHL à Allen, au Texas (15 PJ - ,914), avant de goûter à la Ligue américaine avec le Wild de l’iowa l’instant de quatre rencontres (,875) avant que la pandémie casse le party.

Il attend impatiemme­nt les directives du Wild.

« Si je le savais [où je jouerais], je te le dirais, mais je n’ai aucune idée ce qui se passe, a répondu le jeune homme avec son franc-parler habituel. C’est entre les mains du Wild. »

LE CAMP COMME OBJECTIF

Allen fait partie des 13 équipes de la ECHL qui amorceront leur campagne les 11 et 12 décembre alors que les activités de la LAH ne reprendron­t pas avant février.

« S’il faut que j’aille à Allen, je vais sauter dans mon auto et y aller, sinon je vais attendre le camp de la LNH [date inconnue]. Je veux laisser une bonne impression au camp […]. Je veux montrer au Wild pourquoi ils m’ont choisi et je veux montrer que je suis dans les plans de l’équipe », a assuré Baribeau qui avait signé un contrat après avoir fait bonne impression à titre d’invité au camp du Wild en septembre 2017, et ce, quelques mois après avoir été ignoré au repêchage de la LNH.

Baribeau s’est préparé dans les derniers mois en compagnie du Québécois Frédéric Chabot, nouvelleme­nt responsabl­e des gardiens du Wild après avoir oeuvré comme entraîneur du développem­ent des joueurs de cette position de l’équipe.

BARIBEAU VOIT GRAND

Sans dire ouvertemen­t qu’il vise le poste de numéro un avec le clubécole, Baribeau aspire à un plus grand rôle, mais la compétitio­n s’annonce féroce. Il sera notamment en lutte avec Hunter Jones, choix de deuxième ronde en 2019 tout droit sorti des rangs juniors.

« Je ne suis aucunement complexé et je veux jouer ma game. On a une job à faire, tous les deux, et c’est d’arrêter la rondelle. Je n’ai pas été repêché, mais on est à la même place. C’est le fun de pratiquer, mais le trip, c’est de jouer des matches. Les gens les plus passionnés vont avancer plus dans des temps comme ça. »

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