Le Journal de Quebec

Stéphane Cadorette

DES FISSURES DANS LA FONDATION

- stephane.cadorette @quebecorme­dia.com

Si personne Xxxx ne peut remettre en cause les aptitudes de Bill Belichick l’entraîneur, il en est autrement dans les dernières années pour ce qui est de Bill Belichick le directeur général. Les Patriots traversent avec difficulté les débuts de l’ère postBrady et le visage de l’équipe risque de changer drastiquem­ent dès l’an prochain.

C’est un peu comme si Belichick avait hérité d’une vieille maison. Avant de lui donner meilleure mine avec des meubles au goût du jour, aussi bien se concentrer à réparer les fissures dans la fondation.

Belichick a étonné cette semaine en déclarant que son équipe se retrouvait dans une mauvaise situation parce que dans les dernières années, l’organisati­on avait tout misé pour remporter le Super Bowl à trois reprises (2014, 2016 et 2018). Et que les réserves sont maintenant à sec et qu’il doit faire au mieux avec les joueurs qu’il a sous la main.

Ce n’est pas faux en soi, mais les propos détonnent, venant de celui n’a jamais toléré la moindre excuse depuis 20 ans. Pourtant, le départ de Brady devenait de plus en plus probable. Même s’il n’y avait aucune certitude en ce sens, il fallait commencer à préparer l’avenir. Ce que les Patriots n’ont pas su faire convenable­ment.

REPÊCHAGES DIFFICILES

La force des Patriots a longtemps été de dénicher des talents à rabais que le reste de la ligue a ignorés ou des perles rares dans les rondes éloignées au repêchage. Mais dans les dernières années, les véritables espoirs solides de premières rondes permettant d’ériger un noyau fort leur ont échappé.

Il est vrai que les succès répétés des Patriots ne les ont pas positionné­s de manière enviable au repêchage annuel, sauf que les ratés sont trop nombreux.

Depuis 2013, parmi leurs deux premières sélections à chaque année, on retrouve des joueurs tels Aaron Dobson, Dominique Easley, Malcom Brown, Jordan Richards, Cyrus Jones, Derek Rivers, Antonio Garcia, Sony Michel et N’keal Harry. Ils ont, au mieux, contribué modestemen­t. Au pire, ils ont été des flops monumentau­x.

Résultat ? Actuelleme­nt, les joueurs qui composent L’ADN des Patriots, les Julian Edelman, Devin Mccourty, Matthew Slater et Stephon Gilmore, sont âgés de 30 ans ou plus. Même chose pour les vétérans de qualité qui ont opté pour la clause échappatoi­re lié à la COVID cette saison (Dont’a Hightower, Patrick Chung, Marcus Cannon).

Le quart-arrière Cam Newton a aussi 31 ans, il ne joue clairement pas au niveau espéré et n’a été mis sous contrat que pour une saison.

ET L’AVENIR ?

Cette saison, les Patriots bénéficiai­ent de peu de marge de manoeuvre sous le plafond salarial parce qu’ils doivent encore des millions à des exilés, dont Brady, Antonio Brown, Stephen Gostkowski, Duron Harmon et Michael Bennett.

Certains diront qu’une trentaine de beaux millions se sont libérés quand des vétérans ont opté en 2020 pour la clause échappatoi­re, mais en juillet et en août, il était déjà trop tard pour magasiner.

Si un entraîneur peut faire beaucoup avec peu, c’est bien Belichick. Il ne s’agit pas ici de critiquer son travail au fil du temps, lui qui a élevé cette organisati­on au rang de dynastie que l’on ne reverra jamais. Il faut toutefois admettre que la transition est ardue.

La saison prochaine, les Patriots seront infiniment mieux positionné­s au chapitre du plafond salarial et pourront se doter d’armes de qualité pour entourer leur futur quart-arrière de concession, qui ne sera pas Newton. Ils auront possibleme­nt l’occasion, pour une rarissime fois, de repêcher parmi la première moitié des équipes.

Oubliez Trevor Lawrence et Justin Fields, mais il y aura plusieurs autres jeunes quarts cette année pour faire leurs délices. La phase de reconstruc­tion pourrait être très courte.

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Des BDEV pétrin. joueurs Depuis comme 2002, le seulement deucinq équipes xième ont réussi choix à au se qualifier total du dernier pour les séries après repêchage, avoir amorcé Nick la Bosa, saison ont avec transune fiche de deux formé victoires les 49ers et cinq pour défaites. le mieux.
PHOTO D’ARCHIVES, AFP Bill Belichick et les Patriots sont dans le Des BDEV pétrin. joueurs Depuis comme 2002, le seulement deucinq équipes xième ont réussi choix à au se qualifier total du dernier pour les séries après repêchage, avoir amorcé Nick la Bosa, saison ont avec transune fiche de deux formé victoires les 49ers et cinq pour défaites. le mieux.
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