Le Journal de Quebec

JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE

Marc Pion entreprend­ra sa carrière profession­nelle au printemps

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Comme le sport lui a ouvert les portes des prestigieu­ses université­s Harvard et Johns Hopkins, Marc Pion n’a pas l’intention de délaisser sa passion. Si les conditions sont réunies pour jouer en sécurité au printemps, il entreprend­ra sa carrière profession­nelle.

Choix de quatrième tour des Wings de Philadelph­ie, dans la National Lacrosse League (NLL) en septembre dernier, le Montréalai­s qui habite la région de Baltimore n’est qu’à un jet de pierre du Wells Fargo Center de Philly. Il n’aurait qu’à conduire 90 minutes vers le nord pour rejoindre son équipe.

C’est si, évidemment, la NLL lance sa saison 2021 en avril. Et si le contexte sanitaire le ppermet et s’améliore aux États-unis. Plus que quiconque, Pion est au fait des recommanda­tions à respecter qui émanent de son alma mater du Maryland.

Le milieu de terrain à caractère défensif souhaite s’établir dans la NLL, lui qui est passé par le Crimson de Harvard avant de se joindre aux Blue Jays de Johns

Hopkins en 2018. À ses 14 matchs dans la NCAA, Pion compte un championna­t de la conférence Big10 et une présence en quart de finale du tournoi annuel de la NCAA en 2018.

ÉTAPE SUIVANTE

Une blessure au genou l’automne dernier a mis un voile sur sa dernière saison. Lorsqu’il était prêt à revenir au jeu en mars contre la formation de l’académie navale à Annapolis, c’était une journée trop tard. La pandémie a mis une fin abrupte à sa carrière sportive universita­ire.

« C’est décevant de ne pas avoir pu goûter à un dernier match, mais je ne peux pas me plaindre avec mes projets en santé publique. Si je n’ étais pas passé aux études supérieure­s, rieur es,jj’ aurais aurais pu continue continuer en 2021. J’ai décidé de passer à auautre chose, de m’investir dans une expérience unique au sein d’d’une grande institutio­n derecherc recherches et de viser un début chez les ppros. C’était important de passer à la prochaine étape. »

En parallèle à son MBA, un programmeg­ramme à double volet en financesfi­nan et santé publique, ainsi qu’qu’aux projets de son fellowship, il vveut amorcer sa carrière dans la NNLL. « C’est aussi très importimpo­rtant pour moi, car c’esc’est ce sport qui m’a ame-a néné à Harvarharv­ard et Hopkins. Il m’a ouvert tantant de portes ddans les dernièdern­ières années que je ne veux pas laisser tomber l’occasion. »

Reconnu pour son jeu robuste, l’athlète de 6 pi et 200 lb décèle les jeux adverses avec le flair d’un grand joueur d’échecs. Il peut ainsi être plus intense dans le feu de l’action.

DE BRÉBEUF À LA NLL

Pion est tombé en amour avec le traditionn­el sport de la crosse dans ses cours d’éducation physique au secondaire au collège Jean-de-brébeuf. Il a délaissé le hockey pour poursuivre sa passion.

Sa rapide progressio­n l’a conduit à l’académie IMG, située au sud de Tampa, en Floride. Le Québécois a côtoyé de grands athlètes, dont des olympiens et des profession­nels, dans des installati­ons sportives rêvées. Cette académie accueillan­t des étudiants-athlètes de la planète entière est l’une des plus prestigieu­ses institutio­ns du genre au monde.

Deux fois capitaine de la formation de crosse, il a su s’y démarquer alors qu’il a aidé l’équipe à terminer au cinquième rang national en 2015. Une expérience qui lui a aussi permis de cogner aux portes de Harvard, de Hopkins et de la NLL, où il deviendra un très rare Québécois à évoluer.

À Philadelph­ie, il rejoindra Stéphane Charbonnea­u et Angus Goodleaf ( voir textes en page 115).

Ils sont les trois seuls Québécois à s’y établir et souhaitent paver la voie des génération­s futures.

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