DÉCISION DIFFICILE À VENIR
À cause de la flambée des cas d’infection à la COVID-19 aux États-unis et du scepticisme des experts en santé publique quant à un éventuel retour à la normale dans le monde des sports, Marc Pion estime qu’il aura des décisions difficiles à prendre d’ici quelques semaines.
Selon lui, il serait risqué de jouer à la crosse si la situation ne s’améliore pas, surtout au pays de l’oncle Sam, lourdement touché par la COVID-19.
« Tout est une question de situation. Elle change si souvent. La prochaine semaine est difficile à prédire. Qu’est-ce que ce sera en avril?, a-t-il questionné. Au printemps, les circonstances devront être réunies pour lancer la saison. Il faut aussi considérer les enjeux sociaux.
« Il y a encore trop d’inconnu dans cette pandémie, ajoute-t-il. C’est pourquoi les recherches en co cours sont importantes afin de trouver des réponses claires. clair »
AUTRES ÉTUDES
Pion est un hab habitué des études à connotations connotatio sportives. Tandis qu’il fréquentait Harvard, il avait av collaboré à un projet concernant con la NFL. Cette re recherche s’attardait aux pr problèmes médicaux causés par une courte ou longue c carrière. On connaît les ravages rav des commotions cér cérébrales, mais moins les t troubles de personnalité et les problèmes cardia cardiaques et orthopédiques.
« On évaluait le portrait global des joueu joueurs pour améliorer leur qualité qu de vie à leur retraite, indiquet-il. Parfois, les problèmes surgissent 10 à 20 après le dernier match. »
À son arrivée à Johns Hopkins, Pion a aussi participé durant deux ans à une étude portant sur les conséquences des coups violents au sternum qui causent des arrêts cardiaques. Celle-ci a incité des équipementiers du monde sportif à modifier les protections.
Cette recherche l’a amené à réfléchir à son avenir dans la crosse, un sport féroce, intense et parfois violent. Elle ne l’a toutefois pas refroidi suffisamment pour délaisser sa passion et ne pas prendre le chemin des pros.