La pandémie facilitera le transfert de fonctionnaires en régions
Contre toute attente, la pandémie permettra de faciliter le transfert de 5000 postes de fonctionnaires vers les régions, une promesse électorale de François Legault.
Quelque 300 emplois du secteur public ont été délocalisés jusqu’à maintenant, a précisé hier la ministre Sonia Lebel, alors qu’elle répondait à la question d’un militant dans le cadre du congrès virtuel de la CAQ.
Avant que la COVID-19 ne frappe le Québec, « régionaliser » des emplois de l’état n’était pas chose simple, a admis la présidente du Conseil du trésor.
« Traditionnellement, un poste gouvernemental se fait dans un immeuble de bureaux avec le logo du gouvernement du Québec, le drapeau du Québec. On doit rentrer au travail », a-t-elle expliqué. Cette lourdeur était un frein à la création de postes dans plusieurs régions.
UN MONDE DE POSSIBILITÉS
L’épidémie a changé les façons de faire dans bien des domaines. Le secteur public n’y échappe pas.
« Avec la pandémie, avec le télétravail qu’on veut valoriser d’ailleurs pour la fonction publique, on vient d’ouvrir un monde de possibilités pour aider nos régions et implanter de nouveaux postes », a insisté Sonia Lebel.
Pour remplir son engagement, pris sur 10 ans, le gouvernement caquiste mise sur les fonctionnaires des grands centres comme Montréal et Québec qui prendront leur retraite d’ici peu. Ce sont ces postes qui seront transférés en régions.
Des emplois « stables, généralement bien payés » qui génèrent des retombées importantes pour les plus petites municipalités, a fait valoir la ministre.