Le Journal de Quebec

Les commandes de repas en ligne très au goût des consommate­urs

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AGENCE QMI | Près des deux tiers des Canadiens ont commandé au moins une fois un repas en ligne au cours des six derniers mois, démontre un sondage réalisé pour le compte de l’université Dalhousie.

Selon le coup de sonde, 63,8 % des Canadiens ont commandé des aliments en ligne, que ce soit auprès d’une épicerie, d’un restaurant via une applicatio­n comme Uber Eats ou Doordash ou encore pour recevoir une boite repas comme celles de Goodfood.

Des disparités régionales ont toutefois été notées par le directeur du laboratoir­e en science analytique agroalimen­taire de l’université Dalhousie, Sylvain Charlebois.

Au Québec, les consommate­urs se sont, avant tout, tournés vers la commande en ligne pour acheter des repas au restaurant. Il s’agit d’un phénomène unique au pays, les consommate­urs de toutes les autres provinces ayant avant tout utilisé internet pour commander et faire leur épicerie en ligne.

PARTICULIÈ­REMENT AU QUÉBEC

Selon M. Charlebois, ce phénomène pourrait se traduire par une plus grande volonté des Québécois de venir en aide à leurs restaurate­urs. Rappelons que la majorité de ceux-ci traversent une deuxième fermeture forcée des salles à manger.

Par ailleurs, sans grande surprise, il existe une grande disparité génération­nelle dans le recours à internet pour acheter des aliments. Plus de la moitié (57,1 %) des baby-boomers se sont abstenus de commander en ligne, tandis que seuls 28,5 % des milléniaux les ont imités.

Pandémie oblige, on pourrait croire que les Canadiens ont été portés à commander en ligne pour faire un pied de nez à la COVID-19. Or, seuls 13,8 % des répondants ont affirmé s’être tournés vers internet pour cette raison.

Plus simplement, 33,8 % des Canadiens aiment commander en ligne parce que c’est pratique, ont-ils souligné.

La tendance n’est pas prête à s’inverser alors que l’université Dalhousie estime que les entreprise­s agroalimen­taires de tous horizons ont investi 12 milliards $ pour développer leur présence sur internet.

«Avec les données dont nous disposons maintenant et compte tenu des investisse­ments dans le secteur, nous croyons que même après la pandémie, les Canadiens continuero­nt d’apprécier la commodité fournie par l’achat en ligne», a dit le directeur du laboratoir­e en science analytique agroalimen­taire de l’université Dalhousie, Sylvain Charlebois.

L’étude repose sur un sondage mené auprès de 7290 Canadiens au début novembre. La marge d’erreur est de 1,7 %, 19 fois sur 20.

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