Ventes en augmentation
Une pandémie profitable à la librairie Paulines
Au début de la pandémie, lorsque la Librairie Paulines a dû fermer ses portes, Jeanne Lemire se demandait ce qui était pour arriver. Huit mois plus tard, elle indique que les ventes, depuis juin, ont connu une augmentation de 15 %.
« C’était très emmbêtant en mars. Les mois de juuin, juillet et ceux qui ont suivis ont été très bons avvec, pour chaque moiss, une augmentationn de 15 %. Ça va bien et c’est difficile de demander mieux. Il n’y a pas d’inquiétude pour le moment », a-t-elle laissé tomber, lors d’un entretien.
La directrice dee la librairie située sur lla rue Masson à Montréall précise que le commerce quiui a vuu le jour en 1952 et qui s’est installé dans le quartier Rosemont en 2006, était en progression avant l’apparition de la COVID-19.
La librairie, qui appartient à la communauté religieuse Les filles de Saint-paul, était spécialisée, à l’origine, dans tout ce qui touche l’univers religieux et plus précisément sur la religion catholique.
UN BON CHOIX
Après avoir déménagé sur la rue Saint-denis, en 1976, la librairie Paulines a développé un volet sciences humaines avec des livres sur la philosophie, l’histoire et la psychologie. Elle a été forcée de quitter cet endroit, en 2006, en raison d’une augmentation de loyer importante.
« Le quartier Rosemont était un secteur en développement. La spécialité religieuse de la librairie était toujours là, mais elle s’effritait. Il fallait essayer autre chose. Ce qui nous a amenés à devenir une librairie généraliste. C’était, pour nous, une question de survie », a-t-elle expliqué.
Le choix d’aller s’installer dans ce quartier s’est avéré une bonne décision.
« C’est un quartier magnifique où la culture est importante. Il y a beaucoup de familles et on sent beaucoup d’intérêt envers la librairie », a indiqué Jeanne Lemire.
La situation actuelle, explique-t-elle, est à l’origine de cette augmentation de 15 %.
« Je suis un peu gênée en le disant, mais c’est ça pareil. Les gens ne peuvent pas voyager, aller au cinéma, voir des concerts et aller au théâtre. Ils nous disent qu’ils doivent, à un moment donné, s’occuper et occuper leurs jeunes », a-t-elle fait remarquer.
La Librairie Paulines a dû s’ajuster en avril et elle continue de le faire. Les employés ont des postes de travail attitrés et on a même dû engager du monde.
« On s’organise et on essaie de donner le meilleur service que l’on peut. On ne reste pas assis sur nos lauriers en attendant que le vent nous tasse dans le mur », a précisé la directrice.
LE DERNIER FOLLETT
Jeanne Lemire a beaucoup apprécié, dans ses lectures récentes, Le crépuscule et l’aube, , le dernier Ken Follett et Pas même le bruit d’un fleuve d’hélène Dorrion.
« Jj’aime les romans historiques d’époque e td t du Moyen Âge. On découvre les moeurs des gens et on apprend toutes sortes de choses sur les peuples qui ont traversé les âges et qqui nous ont amenés ooù on est aujourd’hui. Lees gens apprenaient à se bbattre et à se débrouiller aavec les moyens du bord. Jj’aime, chez Hélène Dorion, soon écriture poétique, les mots qui sontso recherchés et c’est quelqu’un que j’ai grand plaisir à lire », a-t-elle lancé.