Un premier titre pour Alexis Galarneau
Une victoire qui arrive à point pour le jeune Québécois
En attendant de rejoindre son grand ami Félix Auger-aliassime sur le circuit de L’ATP, Alexis Galarneau s’est offert son premier titre chez les professionnels le week-end dernier, en Arkansas.
Rien ne laissait présager une telle performance du Lavallois de 21 ans au tournoi M15 de Fayetteville du circuit ITF, où il a vaincu l’équatorien Roberto Quiroz en deux petites manches de 6-2 et 6-1 en finale.
En effet, celui qui évolue sur le circuit de la NCAA n’avait joué que deux matchs en tournois professionnels cette saison en raison de la COVID-19. Sa dernière victoire remontait à décembre 2019.
« Je suis super fier de ma performance et de voir que mes efforts et ceux de mon équipe rapportent. C’est un bon boost pour la confiance. De pouvoir dire que j’ai remporté un titre professionnel, c’est une fierté pour moi », a dit Galarneau, qui a complété un baccalauréat en finance à l’université North Carolina State.
La pandémie de COVID-19 a changé beaucoup de choses pour le Québécois, qui prévoit faire le saut chez les professionnels en mai 2021. En plus de le priver du calendrier universitaire, la pandémie a également obligé Tennis Canada à couper le programme de transition chez les professionnels dont il profitait. Se retrouvant sans soutien financier ni entraîneur, il a dû s’adapter rapidement.
Heureusement, il a pu compter sur l’aide de l’entraîneur Denis Turcot et d’un partenaire d’entraînement pour poursuivre son développement malgré les obstacles.
« J’ai progressé sur le plan tennistique, mais c’est mentalement que je me suis le plus amélioré. Jouer avec Michael chaque jour a aidé à rester motivé. Et ça m’a beaucoup aidé de revenir à l’université et d’avoir un semblant de vie sociale », a dit Galarneau qui, faute de pouvoir compétitionner, a commencé un nouveau baccalauréat en gestion du sport à Raleigh.
PATIENCE ET TRAVAIL
Contrairement à d’autres joueurs canadiens de son âge, Galarneau a choisi de poursuivre son développement dans les rangs universitaires américains plutôt que de faire le saut rapidement chez les professionnels. Il ne regrette absolument pas son choix, qui lui a permis de gagner en maturité et de devenir un joueur plus complet. Mais parfois, il reconnaît être impatient de passer à la prochaine étape.
En termes d’objectifs, Galarneau n’a aucun complexe et ne modère pas ses ambitions. « J’ai toujours rêvé de gagner Roland-garros. Pour ce qui est du classement, je veux juste atteindre le maximum de mon potentiel. C’est illimité, alors on va voir où ça va me mener. »