Carey Price pourra enfin souffler
Le préparateur physique du Tricolore se réjouit de l’arrivée du nouveau gardien Jake Allen à Montréal
À titre de coordonnateur de la préparation physique du Canadien, le Québécois Patrick Delisle-houde salue l’arrivée du gardien substitut Jake Allen pour le club montréalais.
« C’est super intéressant parce que Carey [Price] aura plus de temps pour se reposer, pour récupérer et pour soigner les petits bobos, a mentionné Delisle-houde, lors d’une généreuse vidéoconférence tenue avec les journalistes, hier. Avec Jake Allen, on va avoir un excellent gardien devant le filet pendant que Carey aura davantage d’occasions pour se reposer. »
Si la date du retour au jeu n’est pas encore connue dans la Ligue nationale, Delisle-houde sait très bien que le prochain calendrier risque forcément d’être condensé. Raison de plus de se réjouir du fait de miser sur deux excellents gardiens.
« Je n’aime pas utiliser le mot problème, je le vois plutôt comme un grand défi, a-t-il noté à propos de la possibilité de voir le Canadien jouer quatre à cinq fois par semaine au cours de la prochaine saison. Le stress sera différent pour les joueurs et il sera important de s’ajuster aux détails et de réagir.
« Il faut aussi agir présentement, a par ailleurs insisté Delisle-houde. Le calendrier va être vraiment condensé, peu importe quand ça va commencer. Encore là, il y a des facteurs qu’on ne connaît pas, par exemple pour le stress relié aux voyages. »
APPROCHE DIFFÉRENTE
Évidemment, dans ce dernier cas, l’implantation d’une section canadienne et la mise en place de mini-bulles avec des matchs rapprochés, possibilité déjà soulevée par le commissaire Gary Bettman, seraient de nouveaux facteurs à considérer. En cette période de pandémie de COVID-19, c’est justement là où DelisleHoude et les autres responsables de la préparation physique doivent exceller depuis des mois en corrigeant le tir continuellement et en adaptant l’entraînement de chacun.
« C’est un nouveau monde dans lequel on vit et il faut s’ajuster, a-t-il indiqué. On a changé notre approche pour développer les joueurs d’une manière plus adaptée à nos conditions actuelles. C’est sûr qu’il y a eu un ralentissement parce qu’il y a moins de contacts avec la patinoire. La disponibilité de la glace n’est pas évidente, selon où tu es sur la planète. »
Avec des données accumulées pour chacun des joueurs, on a établi des plans personnalisés, mais aussi un plan d’équipe.
« Il ne faut pas que les joueurs atteignent un sommet trop rapidement », a par ailleurs informé Delisle-houde.