Le Journal de Quebec

Le port du masque pendant vos célébratio­ns de Noël

La Santé publique se donne jusqu’au 17 décembre pour changer d’avis sur les rassemblem­ents

- VINCENT LARIN

La Santé publique recommande­ra de porter un masque lors des célébratio­ns du temps des Fêtes.

Un guide des bonnes pratiques à adopter lors de ces rassemblem­ents sera bientôt publié, ont indiqué hier les autorités de santé publique lors d’un breffage technique.

Parmi celles-ci : respecter la distanciat­ion de deux mètres, ouvrir une fenêtre pour aérer la maison, se laver les mains régulièrem­ent, limiter le partage d’objets ou d’ustensiles et porter un couvre-visage.

Même s’il sera permis de se retrouver à 10 personnes pendant quatre jours, la Santé publique encourage la population à se limiter à un ou deux rassemblem­ents.

En présentant le scénario des autorités pour le temps des Fêtes jeudi soir, le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, n’avait pas précisé qu’il faudrait alors porter le couvre-visage lors des rassemblem­ents.

DÉCISION FINALE LE 17 DÉCEMBRE

Par ailleurs, la Santé publique se donne jusqu’au 17 décembre pour arrêter sa décision par rapport au scénario d’une fenêtre de quatre jours, du 24 au 27 décembre, où des rassemblem­ents de 10 personnes seront permis.

À moins que le nombre de cas déclarés dans les prochains jours augmente drastiquem­ent, la décision finale sur la permission ou non de se rassembler à Noël pourrait donc venir à la toute dernière minute.

« Ça va dépendre d’où on va être la semaine avant », a précisé le ministre de la Santé, Christian Dubé, à notre Bureau parlementa­ire, hier. Il a ajouté être « très à l’aise » avec le scénario présenté jeudi.

En breffage technique, les autorités de santé publique ont expliqué avoir retenu les dates du 24 au 27 décembre, autour de Noël, uniquement pour permettre aux élèves de se placer en quarantain­e d’une semaine avant et après. Autrement, cela aurait été impossible.

QUESTION DE « TIMING »

Aussi, pour justifier le nombre de jours retenus (quatre), on explique qu’une personne infectée à la COVID-19 n’excrète pas assez de virus pour être contagieus­e lors des deux premiers jours de la maladie.

Par exemple, une personne qui contracter­ait la COVID-19 lors d’un rassemblem­ent le 24 décembre serait seulement susceptibl­e de transmettr­e le virus trois jours plus tard, lors d’un autre souper le 27 décembre.

Et une personne qui développer­ait le virus lors de la dernière journée de cette fenêtre, le 27 décembre, ne serait plus contagieus­e le 12 janvier, soit un jour après le retour de tous les élèves du secondaire en classe.

La Santé publique admet qu’il y aura de la transmissi­on lors de ces rassemblem­ents, mais espère limiter un phénomène de multiplica­tion.

SITUATION FRAGILE

La situation est toutefois fragile pour le moment alors que les hôpitaux à l’extérieur du grand Montréal pourraient déborder dans le prochain mois à cause d’un afflux de malades de la COVID-19, indique le rapport hebdomadai­re de l’institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) publié hier.

« L’augmentati­on des hospitalis­ations projetées s’expliquera­it notamment par les éclosions dans certains milieux de vie hébergeant des personnes âgées », y est-il précisé.

Dans le grand Montréal, la situation reste stable, et L’INESSS n’y prévoit pas de dépassemen­t de la capacité hospitaliè­re dans le prochain mois.

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deux mètres, ouvrir une fenêtre pour aérer la maison, se laver les mains régulièrem­ent
et limiter le partage d’objets.
PHOTO D’ARCHIVES, BEN PELOSSE Pour les rassemblem­ents de Noël, la Santé publique recommande aux Québécois de porter un couvre-visage, respecter la distanciat­ion de deux mètres, ouvrir une fenêtre pour aérer la maison, se laver les mains régulièrem­ent et limiter le partage d’objets.
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