Un plan pour remettre le Grand Marché sur les rails
Ajout d’activités, meilleure utilisation de l’espace, offre plus diversifiée, révision de la décoration : la direction veut remettre le Grand Marché sur les rails pour ne plus avoir à compter sur une aide d’urgence de la Ville.
Le Grand Marché de Québec a dévoilé hier son plan de développement, adopté après une période creuse qui a forcé la Ville de Québec à lui apporter une aide de 300 000 $ l’été dernier.
La direction assure que les fonds municipaux ne devraient plus être sollicités. « Je suis confiant », exprime en entrevue le directeur général par intérim, Jean-paul Desjardins, qui a pris le relais de Daniel Tremblay, remercié en octobre.
« Pour la prochaine année, je suis optimiste, mais mon plan de développement est réaliste. On n’essaie pas de gonfler les choses. On s’est fixé des objectifs atteignables. »
Le plan de redressement a été présenté notamment à la Ville de Québec, et l’accueil a été très positif, soutient-il.
Le restaurant Les Arrivages, qui « nous a tirés vers le bas », est maintenant fermé. Le directeur général a loué tous les espaces cuisine au deuxième étage afin de rentabiliser les locaux.
Des espaces laissés vacants par les maraîchers, qui ne sont là que lors de la belle saison, seront comblés avec toutes sortes d’activités reliées à l’agroalimentaire. Une vingtaine d’entre elles sont prévues à partir de janvier.
On va également diversifier l’offre de produits, en ajoutant des saveurs de l’extérieur de la région, et même du monde.
COULEUR ET VERDURE
On veut aussi répondre à la critique de plusieurs clients qui trouvaient l’espace « beau, mais froid », souligne M. Desjardins. « Il faut y ajouter de la couleur, de la verdure. »
Cela ne nécessite pas des investissements majeurs, dit-il. On a revu jusqu’au choix de la musique d’ambiance. Et on donne un grand coup dans les semaines à venir avec le marché de Noël, que M. Desjardins promet attractif.