De nombreux petits commerçants au bord du précipice
AGENCE QMI | La crise de la COVID-19 a grandement affecté le domaine de la consommation alors que près d’une petite ou moyenne entreprise sur six au Québec est en danger. Ce sont entre 18 000 et 30 000 PME qui se retrouvent au bord du précipice.
C’est entre autres le cas des bijouteries, des boutiques de vêtements ou de souliers, ce qui met en relief l’importance de l’achat local cette année.
Toutefois, seulement un Québécois sur trois achète local.
PÉRIODE CRUCIALE
« C’est la période des Fêtes qui va être la plus capitale et que le choix du consommateur va vraiment faire une différence », a expliqué François Vincent, vice-président, Québec, de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
M. Vincent a dit sentir une vague pour encourager l’achat local, mais selon lui, les données ne refléteraient pas nécessairement cet « engouement ».
« J’invite vraiment l’ensemble des Québécois à faire une différence, a-t-il ajouté. Chaque dollar va avoir un impact pour un petit commerce. »
Pour ceux qui préfèrent faire leurs achats en ligne, c’est quand même possible d’acheter chez un détaillant d’ici.
« On a lancé la grande campagne jechoisispme.ca qui répertorie l’ensemble des initiatives qui existent pour trouver son entreprise, son petit commerce local », a expliqué François Vincent.
PROGRAMME AIDE D’URGENCE
Le programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises du gouvernement du Québec établi dans le contexte de la pandémie reste une option intéressante pour les commerçants qui voient rouge.
En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon a encouragé les propriétaires de petites et de moyennes entreprises en difficulté à recourir à l’aide sous forme de prêt allant jusqu’à 50000 $, dont 15 000 $ seront subventionnés, et ce, malgré les délais généralisés dans l’octroi de l’aide.
« Je leur dirais [aux demandeurs] d’être tolérants. Il y a eu de l’imperfection au début, on parle encore une fois de 30 000 demandes potentielles. Je demande aussi d’être patient, mais l’argent est là. Avec mon collègue M. Girard [ministre des Finances], on ne veut pas s’esquiver, nous voulons donner le support aux frais fixes », a affirmé le ministre Fitzgibbon.