Wall Street termine la semaine dans le rouge
NEW YORK | (AFP) La Bourse de New York a conclu en baisse hier une semaine volatile qui a vu le Dow Jones monter à des records sur les espoirs de vaccins puis se replier sur les craintes de l’expansion du virus et des restrictions sanitaires.
Selon des résultats définitifs à la clôture, l’indice vedette Dow Jones a perdu 0,75 % à 29 263,48 points. L’indice élargi S&P 500 a cédé 0,68 % à 3 557,54 points, et le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 0,42 % à 11 854,97 points.
« L’évolution des actions américaines a été mitigée au cours de cette dernière séance d’une semaine volatile, alors que les investisseurs ont évalué les signes de progrès sur le front du vaccin et des traitements contre la COVID-19, mais aussi les implications de la récente flambée de nouveaux cas de virus aux États-unis et en Europe », ont estimé les analystes de Schwab.
Aux États-unis, l’épidémie est en phase « exponentielle », avec quelque 200 000 nouveaux cas et 1750 morts en 24 heures jeudi, après plus de 2000 décès la veille, un seuil qui n’avait plus été franchi depuis des mois.
THANKSGIVING
Les Américains ont été aussi invités à s’abstenir de voyager pour Thanksgiving, le 26 novembre, plus grande fête familiale des États-unis, à l’occasion de laquelle des records de fréquentation sont traditionnellement battus dans les aéroports et sur les routes.
Malgré cette séance de repli, le Dow Jones a quasiment effacé cette semaine les pertes subies depuis le début de l’épidémie et se retrouve proche de son niveau de février.
Dix mois seulement après le séquençage du nouveau coronavirus, les laboratoires Pfizer (+1,45 %) et Biontech (+9,63 %) ont été les premiers à déposer ensemble hier une demande d’autorisation d’urgence de leur vaccin à l’agence américaine des médicaments (FDA). Leur concurrent Moderna qui pourrait aussi avoir un feu vert de l’union européenne pour son vaccin à la mi-décembre a vu son action grimper de 5,22 %.
Le titre du laboratoire Gilead a cédé, lui, 0,86 % après que l’organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé hier de ne pas administrer son médicament, le remdesivir, aux malades de la COVID-19 hospitalisés, car cet antiviral n’évite ni des morts ni des formes graves de la maladie.