Le Journal de Quebec

Des exportatio­ns records pour les producteur­s québécois

- JULIEN MCEVOY

Le Québec se dirige vers une autre année record pour la vente d’arbres de Noël à l’étranger, principale­ment en raison de la forte demande aux États-unis.

En cinq ans, le volume des exportatio­ns québécoise­s a doublé et est passé de 1 million d’arbres vendus à l’étranger en 2015 à plus de 2 millions en

2019, ce qui vaut près de 60 millions de dollars. Les États-unis accaparent 98 % de nos exportatio­ns.

« On a une grosse année en cours, la demande est vraiment forte, il y a un engouement, tout est réservé », assure la vice-présidente de l’associatio­n des producteur­s d’arbres de Noël du Québec (APANQ), Émilie Turcotte-côté.

Même son de cloche auprès des nombreux producteur­s d’arbres de Noël auxquels Le Journal a parlé.

« Je ne sais pas combien de gens m’ont appelé pour avoir des arbres. Je n’ai jamais vu ça en 35 ans », lance Gérald Couture, de Québec Balsams.

PRIX À LA HAUSSE

Cette forte demande pousse la valeur des sapins de Noël à la hausse.

« Les prix sont meilleurs que jamais », confirme Émilie Turcotte-côté, qui est aussi agronome pour un important producteur de sapins en Estrie, Plantation BL Christmas Trees.

Le retard dans l’arrivée des travailleu­rs étrangers en raison de la pandémie explique aussi cette hausse du prix.

« On a engagé des Québécois pour faire nos travaux de printemps », explique Mme Turcotte-côté, ce qui a entraîné davantage de coûts.

L’agronome explique que le coût par arbre pour un producteur est d’environ 14 $, « car ça prend quand même 10 ans pour qu’il pousse ».

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