Le Journal de Quebec

Gala sous haute surveillan­ce

Les dirigeants de EOTTM ont dû composer avec des vérificati­ons policières

- MATHIEU BOULAY

Les représenta­nts d’eye of the Tiger Management (EOTTM) ont eu droit à la visite de plusieurs policiers avant le coup d’envoi de leur gala présenté à huis clos à l’hôtel Rimouski.

Une dizaine de policiers ont débarqué pour faire une inspection des mesures sanitaires près de la salle où se tenaient les combats et dans le restaurant de l’hôtel.

Ils ont demandé les papiers de quelques personnes pour connaître leur adresse de résidence, dont ceux du directeur des communicat­ions D’EOTTM, François Pratte. Il a dû répondre à quelques questions d’usage au sujet de sa salle de presse emménagée dans le restaurant La Brigade 225.

Ils n’ont pas donné de constat d’infraction durant leur passage d’environ 45 minutes avant de quitter les lieux. Toutefois, leur présence a créé une certaine tension chez les employés de l’hôtel et du restaurant.

LA CNESST AVANT

Avant cet épisode, ce fut au tour des inspecteur­s de la CNESST de faire leurs vérificati­ons.

Ils ont constaté que les trois journalist­es affectés à la couverture du gala n’étaient pas assis en respectant la distanciat­ion sociale. Ils ont demandé à ce qu’ils réorganise­nt leur espace de travail à quelques minutes du début du gala.

François Pratte, le porte-parole D’EOTTM, n’a pas pris de chance. Il a sorti son ruban à mesurer qu’il avait apporté à Rimouski par mesure préventive. Ce fut une idée de génie.

Dossier réglé en quelques minutes et on a pu faire notre travail en toute sécurité. Ils ont quitté la salle après le deuxième duel de la soirée.

COURCHESNE SURPRIS

Le promoteur Camille Estephan appréhenda­it le duel entre Raphaël Courchesne et le Torontois Josh Wagner. Il avait raison de le faire.

Son protégé (8-1, 4 K.-O.) s’est vu donner une leçon de boxe par son adversaire. Wagner (7-0, 5 K.-O.), qui n’était pas monté sur le ring depuis cinq ans pour des raisons personnell­es, a livré une excellente performanc­e pour l’emporter par décision unanime (59-55 x 3) contre Courchesne. Une victoire pleinement méritée.

« C’est une contre-performanc­e de ma part, a souligné Courchesne. Je l’ai ébranlé au premier round et je pensais que je pourrais le finir rapidement. C’était une erreur de ma part.

« J’aimerais avoir une revanche contre lui, mais dans un duel de huit rounds avec un vrai camp d’entraîneme­nt. »

DYCZKA ROUILLÉ

Dans le premier combat de la soirée, Adam Dyczka (3-0, 1 K.-O.) l’a emporté par décision unanime contre Jaye Byard (0-2) (38-37, 40-35, 39-36). Après avoir envoyé Byard au plancher au premier assaut, le Granbyen n’a pas été en mesure de finir le travail. Byard a montré une certaine résilience et s’est bien défendu lors des trois derniers rounds.

« Je suis très critique envers moi-même et je ne suis pas content de ma performanc­e, a souligné Dyczka. J’avais l’impression qu’il ne voulait pas se battre.

« J’étais un peu rouillé, mais on dirait que je l’ai gardé durant tout le combat. Ça me dérangeait. »

Prompt rétablisse­ment à l’entraîneur Luc-vincent Ouellet, qui est aux prises avec une hernie discale depuis quelques jours. Marc Ramsay et Samuel Décarie se partagent le boulot au gymnase.

Le duel Butler-lafrenière n’a pas été annoncé officielle­ment. Cependant, les réactions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux après la publicatio­n de la nouvelle par Le Journal de Montréal. Pas de doute que ce sera un affronteme­nt très suivi.

 ?? PHOTOS RÉJEAN TREMBLAY ?? L’espace de travail de notre journalist­e Mathieu Boulay a dû être réorganisé à la demande des inspecteur­s de la CNESST. François Pratte a eu besoin de son ruban à mesurer pour définir la distance entre les journalist­es. Sur l’autre photo, des policiers de la SQ vérifient des fiches d’inscriptio­n de visiteurs.
PHOTOS RÉJEAN TREMBLAY L’espace de travail de notre journalist­e Mathieu Boulay a dû être réorganisé à la demande des inspecteur­s de la CNESST. François Pratte a eu besoin de son ruban à mesurer pour définir la distance entre les journalist­es. Sur l’autre photo, des policiers de la SQ vérifient des fiches d’inscriptio­n de visiteurs.

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