Les labos de Québec tournent à plein régime
Quelque 81 350 prélèvements ont été analysés en octobre, un record depuis le début de la pandémie
Les analyses des prélèvements de dépistage de la COVID-19 ne cessent d’augmenter dans la région de Québec depuis le début de la pandémie, ayant atteint un pic inégalé le mois dernier.
Au total, 81 350 analyses ont été faites en octobre, une augmentation de 58 % par rapport au mois d’avril, le plus fort de la première vague à Québec.
Les laboratoires d’analyse de prélèvements fonctionnent à plein régime dans la région, si bien que deux nouveaux seront inaugurés d’ici le mois de décembre, afin de répondre à la demande grandissante liée aux tests de dépistage de la COVID-19.
Un investissement de 138 000 $, qui permettra de faire passer de près de 2100 à 2400 la capacité quotidienne d’analyses de prélèvements.
Malgré la hausse importante de prélèvements à analyser, le nombre de résultats positifs oscille en moyenne autour de 5 %. « Ça ne se traduit pas nécessairement en nombre d’individus positifs, puisqu’une même personne peut se faire tester plusieurs fois », précise Martin Coulombe, microbiologiste et directeur adjoint à la Direction médicale des services hospitaliers, responsable des laboratoires.
DEUX NOUVEAUX LABORATOIRES
Actuellement, sept laboratoires permettent l’analyse des tests de dépistage de la COVID-19 dans la région. Ils sont situés au CHUL, à L’IUCPQ, à l’hôpital de l’enfant-jésus, à l’hôtel-dieu, à l’hôpital de La
Malbaie, aux Îles-de-la-madeleine et plus récemment à l’hôpital Saint-françois d’assise.
D’ici le mois de décembre, des nouveaux laboratoires verront le jour, soit à l’hôpital du Saint-sacrement et à l’hôpital régional de Portneuf.
« En temps normal, nous avons une vingtaine de millions d’analyses de prélèvement à faire par année. Depuis mars, la COVID s’ajoute à la charge de travail », explique M. Coulombe, précisant qu’une cinquantaine de techniciens sont maintenant entièrement affectés à la COVID-19, 24 heures sur 24.
Pour expliquer les importants retards dans la transmission des résultats au mois de septembre, M. Coulombe indique qu’à cette période, le nombre d’analyses quotidiennes est grimpé à 3000, occasionnant ainsi de « l’accumulation dans les frigos ».
ÉTÉ CHARGÉ
Contrairement à la situation dans les hôpitaux, les laboratoires ont été « débordés » lors de la saison estivale, en raison des nombreux dépistages massifs, dont celui survenu après l’éclosion au Costco de Lebourgneuf.