Un deuxième briseglace pour la Davie
Le NGCC Jean Goodwill prêt à prendre la mer
Le chantier naval Davie a livré lundi le deuxième des trois brise-glaces intermédiaires à la Garde côtière canadienne, le NGCC Jean Goodwill, à ses installations de Lévis.
Le navire de 83 mètres de long comprenant neuf niveaux de pont participera aux opérations de déglaçage au début de 2021. Il sera basé à Dartmouth, en Nouvelle-écosse. Des travaux de conversion et de réaménagement ont été réalisés au chantier de Lévis.
« Aujourd’hui est un moment important. [...] Nous sommes très fiers de livrer ce brise-glace pleinement converti ici », a déclaré James Davies, président et chef de la direction de Chantier Davie Canada.
En août 2018, le gouvernement fédéral a accordé au chantier québécois un contrat de 610 millions pour l’acquisition de trois brise-glaces et pour les travaux de préparation d’un premier navire pour la garde côtière.
L’obtention de ce contrat permet d’assurer plus de 450 emplois.
Le premier des trois brise-glaces, le NGCC Captain Molly Kool, est entré en service à la fin de 2018. Le troisième, le
NGCC Vincent Massey, devrait se joindre à la flotte en 2021. En décembre dernier, le chantier Davie a été préqualifié pour faire partie intégrante de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), ce qui lui assurerait des contrats jusqu’en 2040.
CADEAU DE NOËL
En devenant le troisième chantier de la SNCN, la Davie serait responsable de construire six brise-glaces, offrant ainsi une stabilité des emplois à long terme, a indiqué M. Davies. Le chantier entrerait dans une phase où il y aurait plus de nouvelles constructions et moins de conversions.
La Davie prévoit avoir complété le processus administratif d’ici la fin de l’année en vue d’obtenir cette reconnaissance.
« Comme troisième chantier, on tombe dans les contrats majeurs. Ça serait un beau cadeau pour les Fêtes pour nos travailleurs », a expliqué Herman Labrecque, président du syndicat.
« Dans quelques années, la construction navale dans la grande région de Québec– Chaudière-appalaches sera l’équivalent de ce qu’est l’aéronautique à Montréal », rêve déjà de son côté le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui était présent à la cérémonie marquant la fin des travaux.