Quelques règles de bienséance
Apparemment, certains représentants de communautés religieuses « minoritaires » se plaignent que François Legault fait de gros efforts pour sauver Noël. Ils veulent nous faire croire qu’ils sont victimes de discrimination.
On en comprend qu’il aurait fallu accorder une permission spéciale à toutes les religions au nom de la diversité.
NOËL
Je suis convaincu que ces pleurnicheurs ne parlent pas vraiment pour leur communauté.
Il est néanmoins temps, pour le bien de la paix sociale, de rappeler les règles éternelles de l’hospitalité. Et la première d’entre elles consiste à respecter minimalement la société où on s’installe.
Les Québécois doivent-ils, pour être inclusifs, faire table rase du pays de leurs ancêtres, de ses symboles, de son calendrier ?
On aurait envie de planter un écriteau à l’aéroport : bienvenue en Occident, civilisation chrétienne depuis près de 2000 ans !
Ce n’est pas une affaire de foi. Noël est une fête chrétienne, évidemment, mais ne s’y réduit pas. Appelons ça une fête civique. Tous sont invités à la célébrer.
Nous perdons la tête. Mais le délire va plus loin.
Samedi, un chroniqueur de La Presse a osé assimiler les critiques du concept de racisme systémique comme François Legault au « nationalisme blanc ». Le nationalisme blanc, c’est le white nationalism américain. Autrement dit, le suprémacisme blanc. C’est une accusation abjecte, violente. Comment peut-on polluer ainsi notre démocratie avec de telles accusations ?
RACISME ?
De même, le directeur d’un institut de Concordia consacré à l’étude des génocides, Kyle Matthews, a assimilé Paul Saint
Pierre Plamondon à Pol Pot, le génocidaire cambodgien responsable de la mort de
1 700 000 personnes. Le crime de PSPP ? Critiquer les excès de la mondialisation et vouloir l’indépendance du Québec ! Lundi, en fin de journée, il s’est excusé, probablement conscient de mettre son université dans l’embarras avec son odieuse comparaison ».
Il faut dire que Camille Laurin a déjà été comparé à Hitler pour avoir mis de l’avant la loi 101.
On aurait envie de demander aux Québécois : vous n’en avez pas assez de vous laisser insulter ?