Le Journal de Quebec

Un coup de maître pour les joueurs d’échecs

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AFP | Succès surprise de l’automne sur Netflix, la minisérie Le jeu de la

dame ( The Queen’s Gambit) retrace avec brio le parcours d’une prodige des échecs et passionne néophytes et joueurs avertis, séduits par son réalisme.

Adaptée du roman éponyme de Walter Tevis, publié en 1983, cette série en sept épisodes située dans les années 1950-1960 raconte l’ascension fulgurante – et fictive – d’une orpheline du Kentucky en proie aux dépendance­s, Beth Harmon, dans un univers très masculin.

Prestation impression­nante de l’interprète principale Anya Taylor-joy, décors soignés, duels autour de l’échiquier plus captivants qu’un combat de boxe : l’oeuvre de Scott Franck ( Godless, Logan) et Allan Scott, mise en ligne presque en catimini sur Netflix est saluée de toutes parts, le boucheà-oreille l’ayant propulsée en tête des séries les plus vues sur la plateforme.

Chez les amateurs d’échecs, conquis, c’est l’effervesce­nce. En témoigne la floraison d’articles et de vidéos consacrés à la série par les publicatio­ns spécialisé­es ou les commentair­es quasi unanimes de joueurs sur les réseaux sociaux.

« CE LIEN CHARNEL »

« Cela a ému beaucoup de monde de voir l’ambiance aussi bien retransmis­e, ce lien charnel qu’on a avec le jeu », explique Pierre Petitcunot, cofondateu­r du site.

Même son de cloche chez le président de la Fédération française des échecs (FFE), Bachar Kouatly. Il salue « une formidable série proche de la réalité », qui s’appuie sur une « littératur­e très dense » et « des parties réelles », tirées de vraies compétitio­ns.

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PHOTO COURTOISIE NETFLIX Une scène de la série Le jeu de la dame.

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