Le Journal de Quebec

Le COC se range derrière le maire Labeaume

- RICHARD BOUTIN

Le Comité olympique canadien (COC) n’entend pas appuyer la candidatur­e de Québec pour les Jeux olympiques de 2030.

Les propos du maire Labeaume ont eu des échos dans les bureaux du COC. « La Charte olympique donne l’autorité exclusive au COC de déterminer si une ville peut être ou non candidate pour accueillir des Jeux olympiques au Canada, a indiqué le chef de la direction et secrétaire général du COC, David Shoemaker, par courriel. Partisan de longue date du sport et des événements sportifs dans la ville de Québec, le maire de Québec a récemment déclaré que le moment n’était pas convenable pour que la ville soumette une candidatur­e et nous partageons cet avis. Le Comité olympique canadien a communiqué cette décision au groupe local qui, plus tôt aujourd’hui, a procédé à une annonce unilatéral­e sur la préparatio­n d’un dossier de candidatur­e. »

Lors d’un entretien, hier, le promoteur Mark Charest nous avait confirmé la réception d’une lettre du COC. « Je leur ai demandé de donner une chance à Québec avant de regarder ailleurs et de nous donner l’occasion de retourner la situation de bord. » Le message n’a pas été entendu.

Si le COC juge que le moment n’est pas propice, il dit ne pas fermer la porte à Québec dans l’éventualit­é d’une candidatur­e ultérieure.

« L’accueil de Jeux olympiques au Canada représente une occasion exceptionn­elle pour notre pays et c’est une responsabi­lité que nous prenons au sérieux, a souligné Shoemaker. Ainsi, le Comité olympique canadien désire présenter une candidatur­e pour accueillir des Jeux olympiques d’été ou d’hiver au cours de la décennie 2030. La ville de Québec possède un long parcours étoffé dans le développem­ent du sport et d’athlètes olympiques. Le COC croit au potentiel de Québec comme possible candidate pour l’avenir, mais pas à ce moment. »

Même si Calgary n’est plus dans le décor, le COC possède une autre carte dans sa manche pour une éventuelle candidatur­e en 2030. Vancouver a récemment démontré son intérêt à accueillir les Jeux olympiques à l’hiver 2030. En 2010, Vancouver avait été préférée à Québec pour la candidatur­e canadienne et avait ultimement accueilli les Jeux.

LA DISCRÉTION EST DE MISE

Contacté au sujet des discussion­s qu’il a eues avec Mark Charest et son groupe, Walter Sieber a préféré jouer la carte de la discrétion. « Pour le moment, je préfère ne pas prendre position, laissant aux gens qui habitent cette belle ville de Québec s’exprimer », nous a répondu celui qui a moussé les candidatur­es de Toronto (1996) et de Québec (2002) comme vice-président des sports.

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