Le Journal de Quebec

Enfin avec son équipe de rêve

Philippe Lapointe, le fils de Martin, raconte ses débuts avec les Wolverines de l’université du Michigan

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm c jean- francois.chaumont @quebecorme­dia.com

À 7 ans, il jouaitit au mini-iihhockey k avec Patrick Kane, Jonathan Toews et Duncan Keith dans le vestiaire des Blackhawks. Il suivait son paternel, qui en était à ses dernières années dans la LNH.

Aujourd’hui, il a changé de coéquipier­s, mais il a toujours le même amour pour le hockey. À 20 ans, il fait ses premiers pas avec les Wolverines de l’université du Michigan.

La recrue des Wolverines a pour nom Philippe Lapointe. Il est le deuxième enfant d’une famille de trois garçons et d’une fille de Martin et Tania Lapointe.

« Quand j’y repense, je réalise que j’étais chanceux dans ma jeunesse, a raconté Philippe, en entrevue téléphoniq­ue au Journal. J’ai partagé de beaux moments avec mon père à ses dernières saisons dans la LNH. Je m’en souviendra­i toujours.

« À cette époque, je me disais qu’il s’agissait d’une journée normale. C’était fou comme expérience. Plusieurs années plus tard, je m’entraînais dans le même gymnase que Kaner (Kane) et Toews à Chicago. Ils me parlent parfois de mes jours comme enfant dans le vestiaire des Hawks avec Martin. Ils sont heureux de voir que je poursuis maintenant mon chemin avec les Wolverines. »

Philiphili­ppe est néé à Ddetroiti au Mimichigan.hi À cette époque, Martin jouait pour les Red Wings. Il a toutefois grandi à Hinsdale, en Illinois, une banlieue au sud-ouest de Chicago. C’est encore là que la famille habite.

SENTIMENT UNIQUE

Dans son enfance, Philippe ne rêvait donc pas des Voltigeurs de Drummondvi­lle ou de l’océanic de Rimouski. C’est un parcours dans la NCAA qui l’attirait.

Le 15 novembre dernier, l’ailier de 20 ans a joué un premier match avec les Wolverines. Il n’a pas obtenu de point, mais les Wolverines l’ont emporté 3 à 0 contre Arizona State.

« C’était un moment irréel. L’université du Michigan est mon école préférée depuis que je suis tout jeune, a-t-il dit. J’ai ressenti un sentiment vraiment spécial en endossant l’uniforme des Wolverines pour la première fois. Même si j’ai participé à seulement un match depuis le début de la saison, je peux déjà dire que j’ai réalisé un objectif, une sorte de rêve. J’ai maintenant hâte à mes prochains matchs. »

Pour ce premier match sur le campus de l’université du Michigan, Martin Lapointe se trouvait dans les gradins pratiqueme­nt déserts du Yost Ice Arena.

« C’était spécial. Quand tu mets le chapeau de père, c’est agréable à voir, a affirmé Martin au Journal. J’étais un papa heureux et fier dans les gradins. Les Wolverines ont 10 recrues, et des très bonnes. Il y a des gars déjà repêchés, comme

Bbrendand Bbrissoni et Thomasth Bbordeleau,dl et trois autres qui sortiront probableme­nt au premier tour : Owen Power, Kent Johnson et Matty Beniers. »

« Phil se retrouve en arrière de l’autobus un peu, mais il aime son expérience. Il aura à se battre pour jouer. »

ROUTE SINUEUSE

Depuis le début de l’année, les Wolverines ont joué quatre matchs et ils ont signé quatre victoires. Mel Pearson, l’entraîneur en chef, a fait confiance à Philippe dans une seule rencontre.

« Nous avons un des meilleurs groupes de recrues de la NCAA, a rappelé Philippe. Je sais qu’il s’agit d’un gros défi pour moi. Je devrai me battre pour obtenir ma place au sein de la formation. En même temps, je deviens un meilleur joueur. Je m’entraîne contre de bons joueurs tous les jours et je suis motivé à l’idée de jouer pour l’une des meilleures équipes de la NCAA au pays. J’aime ce type de défi. »

À 20 ans, Philippe est plus âgé que les autres recrues dans son équipe. Au cours des trois dernières saisons, il a roulé sa bosse avec deux équipes de la USHL (Lincoln et Central Illinois) en plus de jouer une année à Trail, dans la BCHL.

Une carrière chez les profession­nels reste un projet périlleux, mais il devrait sortir du Michigan avec un baccalauré­at en marketing sportif (sports management) en poche.

« Je trouvais que l’école était primordial­e, a mentionné Martin. J’ai une bonne idée du chemin qu’il parcourra. Je n’ai pas à lui didire, jje ne ddoisi pas bbriseri ses rêves ou ses aspiration­s. Tous les jeunes ont le rêve de jouer dans la LNH. Phil n’est pas différent. Il n’a jamais été repêché dans la LNH. En partant, on sait que ce sera plus long. S’il finit par avoir une carrière chez les pros, il le fera vers l’âge de 24 ou 25 ans. Il aura besoin d’emprunter une route plus longue. C’est lui qui décidera de son sort.

« Mais pour moi, il y a une chose vraiment importante et c’est qu’il terminera avec un diplôme dans l’une des très bonnes écoles des États-unis. »

« Tous les jeunes rêvent de la LNH, nous rêvons tous d’une carrière chez les pros, a renchéri Philippe. J’en rêve depuis mon enfance. Je devrai faire plusieurs sacrifices. Il n’y a pas un seul chemin vers les rangs profession­nels. Tu peux jouer tes premiers matchs dans la LNH à 18 ans, mais aussi à 25 ans. Les équipes cherchent de bons joueurs, peu importe l’âge. Je serai patient avec mon développem­ent au Michigan. »

 ?? PHOTOS COURTOISIE UNIVERSITÉ DU MICHIGAN ?? Philippe Lapointe est comblé de porter l’uniforme des Wolverines du Michigan.
PHOTOS COURTOISIE UNIVERSITÉ DU MICHIGAN Philippe Lapointe est comblé de porter l’uniforme des Wolverines du Michigan.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada