Un « kidnappeur de chats » dans Lebourgneuf ?
Des résidents s’inquiètent après la mystérieuse disparition de leur félin
La disparition mystérieuse de chats inquiète un voisinage de Lebourgneuf, qui soupçonne « un kidnappeur de chats » dans le secteur.
Au cours des dernières semaines, trois chats, dont les propriétaires demeurent à quelques pas sur la rue du Larmier, se sont évaporés.
Des propriétaires de félins disparus ont d’ailleurs distribué une centaine de tracts cette semaine, afin de tenter d’élucider le mystère.
« Nous pensons qu’un kidnappeur de chats sévit et a décidé de s’en débarrasser », peut-on y lire.
« VRAIMENT TROP BIZARRE »
« J’ai vu au moins deux autres affiches de chats disparus dans des rues voisines dans les derniers jours. Et là, les trois dans ma rue dans un intervalle de temps très court, c’est vraiment trop bizarre », affirme Normand Morin, instigateur des recherches.
Selon Marie-andrée Bergeron, qui a perdu son chat Marty, la semaine dernière, cette série de disparition est à la fois « triste et mystérieuse ».
« Nous sommes en temps de COVID-19, tout ce que nous avons à faire c’est de flatter nos chats », dit-elle.
Dans son cas, son jeune matou de 18 mois a pris la poudre d’escampette à deux reprises jeudi et vendredi dernier, avant de se retrouver à la SPCA.
« J’imagine que quelqu’un est allé le porter. Je suis allé le chercher à deux reprises, mais je n’ai plus de nouvelles depuis vendredi », raconte-t-elle.
Son voisin, Sylvain Potvin, qui vit seul, est aussi bien désolé d’avoir récemment perdu Chuck, son fidèle compagnon, âgé de 9 ans.
« Avec ce qu’on vit [la pandémie], ça me faisait au moins une présence dans la maison », dit-il.
INQUIÉTUDE
Selon lui, quelqu’un qui n’apprécierait pas les chats aurait décidé de « faire le ménage » dans le quartier.
Cette hypothèse le freine d’ailleurs dans son projet d’adopter un autre animal, dit-il.
« Ça ne donne pas le goût d’en avoir un autre. Mais, pour le moment, j’espère encore le revoir quelque part », dit-il.
Un autre voisin, Gervais Guérin, pour sa part propriétaire d’un chat de Bengale se dit maintenant inquiet de laisser sortir son animal dehors.
« En même temps, je ne veux pas le laisser miauler à l’intérieur toute la journée », dit-il.
Selon des résidents du secteur rencontrés par Le Journal, les chats disparus avaient l’habitude de se promener quotidiennement sur les terrains du voisinage.
« Ça ne dérange personne, nous avons tous des animaux », précise une résidente du quartier, Hélène Pelletier.
À ce jour, les propriétaires de chatons disparus n’ont pas formulé de plainte au Service de police de la ville de Québec.