Match historique dans la NCAA
Sarah Fuller est la première femme à jouer dans un match de football du « Power 5 »
AGENCE QMI | Sarah Fuller a inscrit son nom en larges carrures dans l’histoire du sport universitaire, hier. L’américaine est devenue la première femme à participer dans un match de football du « Power 5 » de la NCAA en effectuant le botté d’envoi de la deuxième demie du duel opposant l’université Vanderbilt et l’université du Missouri.
Après le jeu, son seul du match, elle a été chaleureusement accueillie par ses coéquipiers sur les lignes de côté.
Malgré une défaite de 41 à 0 de Vanderbilt, cette journée restera dans les annales pour de bonnes raisons. Après le match, Fuller a dit qu’elle se sentait bien calme avant le botté et qu’elle était excitée à l’idée de représenter les filles qui veulent jouer au football.
« Je veux dire à toutes les filles qu’elles peuvent réaliser tous les objectifs qu’elles se fixent. Vous le pouvez vraiment, a-telle également lancé dans une entrevue rapportée par le réseau Sportsnet. Si tu as la mentalité pour passer à travers, tu
peux faire de grandes choses. »
UNE GARDIENNE ÉTOILE
Gardienne de but au soccer pour la formation féminine de l’université Vanderbilt, Fuller a aidé son équipe à remporter le titre de l’association sud-ouest (SEC) pour une première fois depuis 1994, la semaine dernière, grâce à une victoire de 3 à 1 contre l’arkansas.
L’entraîneur-chef du programme de football, Derek Mason, est celui qui a fait les démarches afin de pouvoir utiliser Fuller après que plusieurs joueurs de son équipe, dont deux botteurs, eurent été placés en quarantaine en raison de la COVID-19. Il s’est alors tourné vers l’équipe de soccer pour du renfort.
« Le surnom de Sarah est “Champ”, a indiqué Mason avant le match. Ses coéquipières l’appellent comme ça, car elle a remporté deux titres de la SEC. En la voyant aller à l’entraînement, les gars ont été impressionnés dès le premier jour. Elle n’avait peur de rien. Elle joue au football de la même manière qu’elle joue au soccer. Alors pour nous, c’est une chance. »