Soupçonnée de manipulation des prix, Panasonic payera 2,35 M$
AGENCE QMI | Faisant face à une action collective pour avoir présumément fixé les prix pour des composantes électriques se trouvant dans des télévisions, des ordinateurs, des cellulaires, des appareils ménagers ou des consoles de jeux, Panasonic a accepté de verser 2,35 millions $ pour régler le litige.
L’entreprise était soupçonnée d’avoir manipulé les prix à la hausse pour des « résistances linéaires », un composant électrique qui sert à contrôler et limiter le courant dans un circuit électrique.
« Option consommateurs se réjouit de la survenance de ce règlement dans le cadre des actions collectives canadiennes concernant la fixation alléguée du prix des résistances linéaires. En plus de fournir une indemnité aux consommateurs, les actions collectives contribuent également à la modification des comportements des défenderesses, deux objectifs de l’action collective qui sont également au coeur de la mission de notre organisme », a affirmé hier Me Elise Thériault, avocate d’option consommateurs par voie de communiqué.
COMPOSANTES ÉLECTRIQUES
L’action collective avait été déposée en 2015 par Option consommateurs qui alléguait que Panasonic avait comploté pour gonfler le prix de ces composantes électriques de 2003 à 2015.
Cette entreprise est la première parmi la douzaine visées par cette action collective à conclure une entente de règlement. Cet accord doit être entériné par la Cour supérieure du Québec, la Cour supérieure de l’ontario et la Cour suprême de la Colombie-britannique avant d’aller de l’avant.
Éventuellement, des consommateurs ayant acheté un bien contenant des résistances linéaires durant les périodes mentionnées dans la poursuite auront la possibilité d’obtenir un dédommagement.
Parmi les autres entreprises montrées du doigt dans cette action collective, on retrouve KOA, Rohm, Kamaya et Midori.