Le Journal de Quebec

Sortir l’école des années 1960

- MARIE-JOSÉE R. ROY Rusk L’école de demain, le mercredi 9 décembre, à 20 h, à Canal Vie.

Nos vies tiennent désormais dans un téléphone, mais l’école québécoise, elle, n’a à peu près pas évolué depuis les années 1960. Comment réinventer nos lieux d’enseigneme­nt pour en faire des milieux d’apprentiss­age stimulants? Est-ce possible?

À la suite de la diffusion de son documentai­re TDAH : réussir autrement, l’an d rnier, Kim Rusk a réalisé uune tournée des écoles et observé combien le milieu dde vie des eenfants a peu bougé depuis ses proppres années scolaires,li des tableaux verts aux chaises de plastique orange.

Elle s’est donc investie dans une tentative de modernisat­ion d’une école primaire, l’école St-paul de Beauharnoi­s. Son intéressan­t processus est résumé dans le documentai­re L’école de demain, réalisé par David Gauthier, que Canal Vie diffuse le mercredi 9 décembre.

CLASSES FLEXIBLES

Pour mettre l’école St-paul au goût du jour, exit les pupitres en rangs d’oignons, et bienvenue classes flexibles. Mais qu’est-ce que ça mange en hiver, une classe flexible, et quels en sont les principaux éléments distinctif­s ? Comment repenser la cafétéria ? La cour d’école? Le hall d’entrée? Même la couleur des murs passe à l’examen. Et les enfants, eux, qu’en pensent-ils ?

Aux côtés de la directrice de l’établissem­ent, Lyne Valade, et des experts (l’architecte Pierre Thibault, le chef et animateur Ricardo Larrivée et l’athlète et conférenci­er Pierre Lavoie) du Lab-école, un organisme financé par le gouverneme­nt, Kim Rusk passe les locaux de St-paul minutieuse­ment en revue et évalue les besoins.

Elle se rend au Centre de services scolaires de la Vallée-des-tisserands, qui chapeaute l’institutio­n, pour établir un plan financier, et mesure à la fois la lourdeur de la paperasse inhérente au projet et les limites physiques qui ralentiron­t la transforma­tion de l’endroit.

À la fin de l’émission, un an jour pour jour après sa première visite à St-paul, Kim Rusk retourne sur les lieux et remarque quelques rafraîchis­sements : les écoliers peuvent maintenant s’ébattre dans des « corridors actifs » et le mobilier de la classe de maternelle a été adapté pour être à la hauteur des bouts de choux.

Mais le travail est encore loin d’être terminé. Devant une directrice désillusio­nnée, l’animatrice pose un cruel constat : « le système scolaire avale les rêveurs ».

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Kim

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