La LHJMQ sur pause jusqu’en janvier
La Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a annoncé lundi soir qu’elle suspendait ses activités régulières du 1er décembre au 3 janvier 2021 en raison de la pandémie de COVID-19.
Cet arrêt se transformera en congé prolongé pour la période des Fêtes puisque la LHJMQ avait déjà prévu interrompre son calendrier pendant deux semaines à partir du 20 décembre.
« La situation actuelle de la pandémie dans les régions où nous opérons rend la tenue de matchs très difficile. À l’aube du temps des Fêtes, les provinces maritimes ont grandement restreint les accès et déplacements, tandis qu’au Québec, les restrictions liées aux zones rouges ne nous permettent plus de jouer », a déclaré le commissaire Gilles Courteau par voie de communiqué.
Au Québec, Baie-comeau, Rimouski, Rouyn-noranda et Val-d’or étaient les seuls clubs autorisés à disputer des matchs puisqu’ils ne se trouvent pas en zone rouge.
Les propriétaires et les directeurs généraux ont été informés de la décision à la suite d’une réunion tenue en journée. Le commissaire fera le point mardi matin lors d’une conférence de presse.
Malgré cette pause, les équipes pourront continuer l’entraînement dans leurs installations en suivant le protocole sanitaire en place, et ce, jusqu’à ce que les joueurs retournent dans leur famille respective, a confirmé au Journal le chef de l’exploitation, Karl Jahnke.
UN CALENDRIER RÉDUIT ?
La semaine dernière, plusieurs dirigeants d’équipe avaient exprimé le souhait de revivre une expérience semblable à celle de l’événement en environnement protégé où sept équipes ont pu disputer un total de 21 parties à Québec pendant 11 jours sans embûches.
Le commissaire Courteau a répété à maintes reprises depuis le début de la campagne qu’il visait un calendrier de 60 parties pour l’ensemble des 18 formations. Or, un profond déséquilibre s’est creusé alors que trois équipes ont joué 16 parties, tandis que le Phoenix de Sherbrooke n’en a joué que cinq.
Cet objectif semble de plus en plus illusoire considérant la situation actuelle et le fait que les joueurs évoluant dans les Maritimes devront, à moins d’un assouplissement des autorités locales de santé publique, se soumettre à une quarantaine après la pause à leur retour dans leur ville d’adoption.