Le Journal de Quebec

Appel déterminan­t au sénateur du Massachuse­tts

- RICHARD BOUTIN

Un appel au sénateur démocrate Ed Markey, du Massachuse­tts, a été le dernier coup de pouce nécessaire à Fabio S. Gagnon pour obtenir un emploi d’entraîneur à temps plein dans la NFL.

Le renouvelle­ment de son visa de travail a causé bien des soucis à Gagnon.

« Après une entrevue qui s’est déroulée le 28 juin, entrevue qui fut la plus difficile de toute ma vie, les Patriots me confirmaie­nt, le 27 juillet, que j’étais embauché et de ne pas m’inquiéter, qu’ils allaient trouver une façon que j’obtienne un nouveau visa, raconte le détenteur d’un baccalauré­at en économie de l’université St. Lawrence et d’une maîtrise en gestion du sport du Boston College. Le 21 août, on avait tout fait et nous n’avions pas été capables de faire avancer le dossier. Trois jours plus tard, je perdais mon emploi. Après avoir vécu la plus grande sensation de ma vie lors de mon embauche, je vivais les moments les plus difficiles moins d’un mois plus tard, de poursuivre Gagnon. J’étais à terre. J’avais obtenu mon emploi de rêve et je perdais cet emploi de rêve en raison d’un problème de visa. »

BESOIN D’AIDE

Malgré les tentatives des Patriots, qui avaient retenu les services d’une firme d’avocats spécialisé­e dans les dossiers internatio­naux, rien ne bougeait.

« Ça ne fonctionna­it pas et j’avais besoin d’aide, résume-t-il. J’ai communiqué, au début de septembre, avec le bureau du sénateur Ed Markey et j’ai pu lui parler directemen­t. Alors que nous étions rendus à la troisième semaine du calendrier et que les Pats étaient à Seattle, le service de liaison du bureau du gouverneur m’a confirmé l’obtention de mon visa.

« J’espérais que les Patriots me voulaient encore, même si la saison était en cours, d’ajouter Gagnon. Après que j’[eus] reçu une réponse positive, les Patriots ont été frappés pratiqueme­nt au même moment par une éclosion de COVID-19 avant la partie contre les Chiefs (de Kansas City) et leur complexe a fermé ses portes. J’ai alors pensé au pire scénario, mais j’ai finalement pu commencer le 13 octobre.

DANS LES RÈGLES DE L’ART

Gagnon pouvait travailler comme entraîneur bénévole à Boston College, mais il ne pouvait pas occuper un emploi rémunéré.

« Je ne voulais pas travailler comme bénévole avec les Patriots et me faire payer par la suite quand mon visa aurait été réglé. Je voulais faire les choses correcteme­nt pour ne pas avoir d’ennuis avec l’immigratio­n plus tard. »

Rentré au Canada à la fin de mars après le camp de printemps du Boston College, Gagnon a tôt fait de réaliser que son rêve d’atteindre la NFL comme entraîneur à temps plein pourrait être retardé.

« En raison du confinemen­t, il y a eu gel des embauches. Malgré des discussion­s avec cinq ou six équipes, j’avais perdu espoir de me trouver un emploi. J’ai parlé aux Pats une première fois en mai et une deuxième [fois] en juin et ils voulaient en savoir plus. Je ne savais pas où ça s’en allait. »

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